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Violences scolaires et suppression des allocations familiales : vives oppositions du SE-UNSA et de la FCPE

Paru dans Scolaire, Justice le jeudi 10 janvier 2019.

"Si une telle mesure devait être validée par le gouvernement, le SE-Unsa solliciterait les syndicats de l’éducation nationale, les organisations de parents d’élèves et les associations pour envisager une mobilisation commune." Le syndicat UNSA des enseignants réagit à des fuites relatives aux mesures qui seraient préconisées par la mission "Testé-Le Brun-Gille" sur la protection de l’école et sur "la responsabilisation des familles et l'accompagnement à la parentalité pour prévenir les violences, l'ensemble des comportements inadaptés ou encore l'absentéisme scolaire". 

Cette mission a été confiée au député Stéphane Testé, à la maire de Morlaix Agnès Le Brun et à la rectrice Béatrice Gille après l'agression d'une enseignante à Créteil, menacée avec une arme factice (voir ToutEduc ici). Parmi les solutions proposées figurerait "l’idée de sanctionner les familles en cessant de leur verser les allocations familiales", ce que le SE considère comme "un grigri politicien inefficace". Il ne pense pas "que les jeunes en situation d’opposition violente le seraient dans l’indifférence de leur famille, voire avec leur complicité". Il ajoute que "ces familles ont bien davantage besoin d’aide que de sanctions financières".

La FCPE considère pour sa part que cette mesure établirait "un curieux lien entre enfants à problèmes = parents pauvres = suppression des allocations". La fédération de parents d'élèves ajoute que quelque "3 millions de familles qui n’ont qu’un seul enfant" ou qui sont au-dessus du seuil ne touchent pas les allocations familiales et ne seraient donc pas concernées. Cette menace ciblerait "les jeunes des familles qui ont besoin des allocations familiales pour boucler leur fin de mois", à moins que "l’absentéisme, la violence ou le décrochage (ne soient) l’apanage des jeunes issus de ces familles".

Elle ajoute que "l’arsenal des mesures éducatives, des sanctions et des punitions, disponible pour les élèves dans les établissements scolaires est déjà suffisant. Dans les cas les plus graves, c’est à la justice et aux juges de faire leur travail."

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