Lancement du "Corps européen de solidarité", publication du baromètre sur la jeunesse et ses engagements (INJEP)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le vendredi 14 décembre 2018.
Gabriel Attal participera, lundi 17 décembre, au lancement du "Corps européen de solidarité" qui offre "aux jeunes de 18 à 30 ans de nouvelles opportunités d’engagement dans leur pays ou à l’étranger" dans divers domaines, "inclusion, éducation, protection de l'environnement, culture, sport"..., indique le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Le secrétaire d’État rappelle que, pour 2018-2020, le programme est doté d’un budget de 375,6 M€ "afin de rendre possible la participation de 100 000 jeunes européens de 18 à 30 ans" et qu'il a "pour mission de répondre au fort désir d’engagement des jeunes". Un appel à propositions est ouvert aux organismes publics et privés et aux groupes de jeunes.
A noter que la DJEPVA (direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative) et l'INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire) ont publié récemment la troisième édition du baromètre sur la jeunesse, réalisé par le CREDOC sur la base d'une enquête menée au mois de février 2018 auprès de 4 500 jeunes. Il en ressort notamment que "les deux tiers des 18-30 ans se disent confiants dans l’avenir, une proportion en nette progression depuis 2016 (+ 8 points)", mais que seuls "62 % des jeunes se disent satisfaits de leur situation actuelle", une proportion "remarquablement stable depuis 2016". Ils font "un peu plus souvent partie ou participent plus souvent aux activités d’une association ou d’une autre organisation (syndicat, parti politique) qu’en 2017 ou 2016. 36 % des jeunes sont ainsi concernés par une activité associative (...) Le sport demeure en tête des causes d’engagement en 2018, en attirant 21 % de jeunes.
Comme en 2016 et 2017, la jeunesse et de l’éducation, la santé, la recherche médicale, l’aide aux malades et l’environnement font également partie des causes les plus citées en 2018. Viennent ensuite les thématiques de 'culture et loisirs' et de 'lutte contre les discriminations' qui gagnent chacune 3 points de pourcentage entre 2017 et 2018." En revanche, la cause du social et de la solidarité recule : "14 % des jeunes seraient ainsi prêts à s’engager ou à s’engager davantage dans le domaine du social et de la solidarité contre 17 % en 2017." Les bénévoles sont plus souvent des diplômés du baccalauréat ou de l’enseignement supérieur, des étudiants vivant dans un logement autonome par rapport à leurs parents.
En ce qui concerne leur attitude lors des élections, leur abstention "semble s’amplifier à chaque scrutin". Ce ne serait pas le signe d’un désintérêt de la vie politique, "mais le reflet du sentiment d’un manque de représentation par les partis et le personnel politique". L'étude porte aussi sur le non-recours aux aides alors que la connaissance des dispositifs s'améliore : "Les raisons telles que la volonté de se débrouiller seul, la crainte d’être perçu comme un assisté et le souhait de ne pas subir les conséquences négatives de la mise en place d’une aide sont légèrement plus souvent évoquées qu’en 2017."
L'étude ici