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Absence de dialogue social, réduction du nombre de postes : réactions syndicales et de la société des agrégés

Paru dans Scolaire le jeudi 20 septembre 2018.

"L’école de la confiance ne peut se construire sans dialogue social", soulignent les 23 organisations signataires d’une lettre ouverte adressée au ministre de l’éducation nationale, lue ce jeudi matin au Conseil supérieur de l’éducation.

Les principaux syndicats d’enseignants de la FSU, de la CFDT, l’UNSA, la CGT, les associations étudiantes (l’UNEF, la FAGE) et la FCPE constatent de "nombreux manquements" au dialogue : "concertation et consultations absentes ou bâclées dans l’urgence ou sans aucun impact sur les décisions ; mesures mises en place dans la précipitation". Les signataires constatent que "les méthodes de travail en CSE ne permettent pas à ses membres de jouer pleinement leur rôle de représentants", raison pour laquelle, rappellent-ils "la majorité des organisations du CSE ont choisi de boycotter la séance du 12 juillet".

"En cette rentrée 2018, nous vous exhortons à la concertation et au respect du Conseil supérieur de l’éducation", insistent les signataires. "De nombreux chantiers sont en cours et ne peuvent être menés sans prendre le temps nécessaire pour recueillir les expertises de chacun."

De son côté, la Société des agrégés réagit à l’annonce de la suppression de 2600 postes dans le second degré qu’elle considère comme "une catastrophe pour l’attractivité de la profession et la qualité de l’enseignement". Rappelant la "hausse prévue des effectifs jusqu’en 2022", l’association souligne "les graves conséquences" de ces suppressions de postes : "l’augmentation du nombre d’élèves par classe et augmentation du nombre de classes par professeur due à la diminution, depuis plusieurs années, des horaires disciplinaires" ainsi que "le recrutement de contractuels, moins formés et plus exposés aux difficultés du métier". Pour la Société des agrégés, il s’agit "d’un signe négatif adressé aux candidats qui s’inscrivent actuellement aux concours".

Ces suppressions de postes provoquent les réactions de l'ensemble des organisations.

Colette Pâris

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