Soutien à la parentalité : les grands axes de la stratégie nationale (Localtis)
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mardi 05 juin 2018.
Vincent Mazauric, directeur général de la Cnaf, affirme que, dans le cadre de la COG 2018-2022 dont les termes devraient être annoncés très prochainement, sera prévu le financement d' "un plus grand nombre de lieux d'accueil parents-enfants, de structures qui s'impliquent dans médiation familiale". Pour lutter contre le "déficit de recours", il faudra "améliorer singulièrement" l'accès à l'information et s'appuyer sur des schémas départementaux des services aux familles "modernisés". La prochaine "convention d'objectifs et de gestion" se concentrera sur trois "moments majeurs" que sont la naissance, l'adolescence et la "rupture familiale" et il faudra proposer aux parents "des parcours plus articulés" intégrant des dispositifs portés par d'autres acteurs du territoire, selon le site d'information Localtis (Caisse des dépôts) qui donne un aperçu de "la stratégie nationale de soutien à la parentalité" telle qu'elle a été présentée le 30 mai avant son lancement officiel par la ministre des Solidarités.
Cette stratégie est organisée autour de huit axes de travail, l'accompagnement des parents de jeunes enfants, des parents d'enfants âgés de 6 à 11 ans, des parents d'adolescents, le développement de "relais parentaux", l'amélioration des relations familles-école, l'accompagnement des conflits familiaux, le soutien par les pairs et l'amélioration de l'information des familles. S'y ajoutent "quatre enjeux transversaux" : parentalité et égalité entre femmes-hommes, parentalité et précarité, parentalité et handicap, parentalité en outre-mer.
Les comités départementaux des services aux familles devront élaborer ou enrichir un volet "parentalité" au schéma départemental et éviter le cloisonnement entre les diverses politiques de prévention. Daniel Marcelli, pédopsychiatre, a d'ailleurs souligné qu' "il serait souhaitable qu'il y ait au niveau local un coordinateur des actions en faveur de la parentalité" car "l'empilage des structures" entraîne à certains endroits une "rivalité".
L'article de Localtis ici