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Parcoursup : une interfédérale dénonce un système opaque et injuste

Paru dans Scolaire, Orientation le mardi 05 juin 2018.

Les lycéen·nes inscrits sur la plateforme Parcoursup "sont assommé.es, découragé.es et en colère" estiment dans une tribune commune la FCPE, plusieurs organisations syndicales (Sud éducation, FERC-CGT, FSU, FNEC-FP FO), Sauvons l’université, l'UNEF et toutes les organisations lycéennes (UNL, UNL-SD, FIDL, SGL). Les signataires dénoncent "des critères opaques, injustes et discriminants" dans la mesure où ni les élèves ni les enseignants "n’ont connaissance des critères ou algorithmes locaux mis en place [par les établissements d'enseignement supérieur] pour déterminer l’ordre des dossiers" et parce qu'il a fallu "remonter jusqu’à plusieurs décimales après la virgule (parfois sept) pour départager des lycéen·nes en fonction de leur moyenne. Un élève avec une moyenne de 14,567 a été classé devant un élève avec 14,560… Autant dire, compte tenu des incertitudes dans le traitement des notes, que cela relève d’une loterie ou d’un arbitraire et qu’il s’agit de tirage au sort."

Ils estiment de plus que "des pondérations de moyenne en fonction de la filière de baccalauréat et des lycées d’origine ont pu être appliquées, ce qui renforce la sélection sociale déjà à l’œuvre en faisant de l’établissement, c’est-à-dire de sa réputation, un élément déterminant pour classer les demandes".

Les organisations dénoncent également des problèmes techniques : les enseignants "n’ont pu accéder à la plate-forme le 22 mai qu’après 23 heures tard dans la soirée et l’application ne permettait pas d’afficher les propositions par classe pour en discuter avec les élèves et les équipes pédagogiques" et le lendemain, "l’accueil et l’information des élèves se sont faits dans des conditions chaotiques (...) Après des mois de communication gouvernementale sur le libre choix des candidat·es, leur maîtrise des parcours, la fin du tirage au sort, tout le monde se retrouve face à la dure réalité : il n’y a pas les places suffisantes pour accueillir chacun·e dans une formation post bac correspondant à ses choix d’orientation ou de réorientation".

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