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Parcoursup : les derniers chiffres ne font pas baisser la polémique

Paru dans Scolaire, Orientation le dimanche 03 juin 2018.

Le 3 juin, selon la plateforme ministérielle Parcoursup, 222 759 candidats n'ont pas encore reçu de proposition ou sont "en attente de place": quelque 184 725 sont en attente d'une proposition, 24 100 n'ont eu que des réponses négatives sur des formations sélectives, 6 300 ont demandé un accompagnement, 7 700 ont "quitté la plateforme avant d'avoir une proposition". A l'inverse, 254 600 ont accepté la proposition qui leur était faite, 311 000 ont reçu au moins une proposition mais n'ont pas encore fait part de leur choix, 24 000 ont quitté la plateforme alors qu'ils avaient au moins une proposition. Il y a eu au total 812 000 candidats.

Les polémiques sont nombreuses. Dominique Attia, adjointe "Front de gauche" au maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis) dénonce par exemple "les discriminations territoriales" : "Dans un établissement de Montreuil, le nombre d'élèves en attente d'une réponse positive monte à 53 % dans des classes en filière générale et à 67 % en filière technologique, alors que ces mêmes élèves obtiennent des taux de réussites au bac de 90 % pour la filière générale et 79 % en technologique…"

SUD Education estime que le résultat global donné par le ministère "masque les écarts qui existent entre les filières de baccalauréat, les lycées, les territoires" et selon son enquête, "sur 300 classes", la proportion d'élèves sans aucune réponse positive est de 62 % en voie professionnelle, 61 % en voie technologique, 48 % en série ES, 46 % en série S, 41 % en L. Il cite le cas d'une classe ES du lycée Paul Valéry à Paris où 86 % des élèves ont une réponse "non" ou "en attente", d'une classe professionnelle d'un lycée de Senlis où 78 % des élèves sont dans le même cas...

La ministre, répondant à l'interpellation de Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine Saint Denis, affirme pourtant qu'elle porte cette réforme portée par une conviction, celle que "chaque jeune, d'où qu'il vienne, quel que soit son territoire ou son milieu d'origine, a sa place dans l'enseignement supérieur".

Le site ministériel ici

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