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La FCPE prend parti (les motions votées au congrès)

Paru dans Scolaire le lundi 21 mai 2018.

La FCPE demande à l'Education nationale de former les enseignants à "la discipline positive". C'est une des motions adoptées par la fédération des conseils de parents d'élèves lors de son congrès national qui s'achève aujourd'hui, 21 mai, à Brest. Il s'agit d'encourager "le développement de compétences sociales dans un esprit de respect mutuel au sein des familles, des écoles, en communauté" et chez l'enfant "l'auto discipline, le sens des responsabilités, l'autonomie, l'envie d'apprendre, le respect mutuel, l'estime de soi...". De même, elle "demande à l’Education nationale de valoriser et de développer l'éducation inclusive à la fois dans la formation initiale et continue des enseignants et dans les pratiques pédagogiques du primaire comme du secondaire", ainsi qu' "un rapprochement géographique des partenaires médico-sociaux qui doivent venir en appui des pratiques différenciées des enseignants pour répondre aux besoins de chaque enfant".

Pour "garantir le droit à l’éducation pour tous", elle demande "l’application systématique des décisions de la CDAPH [Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées] et des notifications MDPH [maison départementale des personnes handicapées" et "l’accès des auxiliaires de vie scolaire à des formations qualifiantes" après avoir estimque que "tous les dispositifs" qui auraient pu permettre "l’adaptation de l’offre éducative à la diversité des élèves (...) sont en danger". 

En ce qui concerne "les troubles dys", "trop souvent ignorés", elle "exige la reconnaissance du handicap (...), des enseignants obligatoirement formés aux troubles dys (...), une meilleure prise en charge des soins (...)."

Une autre motion adoptée porte sur la "reconnaissance des familles homoparentales par l’institution scolaire" pour qui cette question "reste encore un impensé" tandis que les "les enfants vivant au sein de familles homoparentales font quotidiennement l’expérience de la discrimination".

La FCPE estime que "l’obligation scolaire à 3 ans" doit s'accompagner du "droit à la scolarisation dès 2 ans pour tous les enfants dont les parents en font la demande" et elle demande "des postes supplémentaires, une formation initiale et continue approfondie pour les professeurs mais aussi la sanctuarisation de places dédiées aux TPS (toutes petites sections) dans chaque école maternelle".

Elle exige par ailleurs que le dispositif "devoirs faits" soit "effectivement mis en place dans tous les collèges, pour tous les niveaux" et que tous les élèves "puissent bénéficier, éventuellement de façon quotidienne, de façon réfléchie et correctement ciblée, d'un accompagnement dans leur travail personnel".

Elle "exige" également que "les assistants d’éducation soient nommés en nombre suffisant dans tous les établissements, qu’ils aient accès à une formation initiale et continue [et] à une reconnaissance de leurs compétences". De même, elle "exige la pérennisation de la médecine scolaire comme partie intégrante du service public".

La FCPE n'est pas opposée à "une réforme concernant le lycée, devenue incontournable, mais elle rejette la méthode et le projet", elle "refuse" la réforme du baccalauréat qui "prévoit un cadre local plutôt que national". Elle "s'oppose" à la fermeture des CIO alors que "les 400 Centres d’information et d’orientation sont menacés de fermeture avec le projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel" et elle "refuse la régionalisation des services publics d’orientation", notamment le transfert des DRONISEP aux régions, "ce qui aboutira inévitablement à la suppression de l’ONISEP".

Enfin, la FCPE appelle les parents d'élèves "à se mobiliser lors du grand rendez-vous citoyen du samedi 26 mai pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité" et elle apporte son soutien à Maryam Pougetoux, présidente de l’UNEF Paris IV, victime d'un "déferlement de haine sexiste, raciste et islamophobe" depuis qu’elle s’est exprimée dans les médias "en portant un voile".

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