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Parcoursup : comment les universités classent les dossiers (Le Progrès)

Paru dans Scolaire, Orientation le vendredi 20 avril 2018.

Pour les candidats sur ParcourSup à une licence STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives), une grille a été établie au niveau national, selon les informations recueillies par Le Progrès. Sont prises en compte les notes mais en fonction de la série. Une moyenne de 14 en maths est davantage valorisée pour un élève en série S que la même moyenne pour un élève littéraire. La pratique sportive est également prise en compte, mais un candidat qui pratique un sport en national aura davantage de points que celui qui pratique en régional, qui en aura davantage que celui est en départemental, etc. Figurent également parmi les critères de classement l’investissement associatif et l’avis du lycée. 

En ce qui concerne la situation dans les universités lyonnaises, le quotidien régional signale que le goulot d’étranglement concerne principalement l'année PACES (médecine et professions de santé), STAPS, psychologie, éducation et droit. Les universités utilisent l’outil “d’aide à la décision” qui a été dévoilé fin mars par le ministère de l’Enseignement supérieur alors qu’il n’était pas tout à fait au point, explique notre confrère qui précise que "cette moulinette informatique" [un algorithme] permet à chaque filière d'affecter des coefficients qu'elle choisit à divers critères, les notes, les avis des établissements, les redoublements, la série… ce qui permet d'attribuer à chaque candidat une note sur 20, mais avec deux décimales, et de placer son dossier plus ou moins haut dans la pile. A Lyon 3 en droit, sont d'abord prises en compte les notes au baccalauréat (sans pondération selon la série), la moyenne générale, les notes en histoire, puis l’avis du chef d’établissement et la pratique de la langue.

Toutefois, les commissions d'examen des voeux doivent faire attention à éviter un modèle purement mathématique : "on ne peut privilégier les candidats à 17 de moyenne générale, car on sait qu’ils seront pris dans des filières plus sélectives comme les classes préparatoires", indique un enseignant. 

Notre confrère lyonnais fait également part de la difficulté à obtenir auprès des universités les critères utilisés pour classer les dossiers alors qu'il est demandé aux candidats d'ajuster leurs demandes aux attendus des diverses filières de l'enseignement supérieur. A noter encore les attitudes divergentes des établissements. La décision prise à Lyon 2 de ne pas classer les dossiers la met en situation défavorable par rapport aux filières “concurrentes”. Dans plusieurs établissements, le débat est vif. Un enseignant de Lyon 3 s'exclame, sous couvert d'anonymat, "Fini le tirage au sort, mais nous devons nous taper le sale boulot !"

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