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Ecole à 3 ans, CP à 12, créations de classes en milieu rural, occupation des universités. (Extraits de l’interview d’Emmanuel Macron sur TF1)

Paru dans Scolaire le jeudi 12 avril 2018.

"On change tout et ça n’était pas arrivé depuis Jules Ferry", a insisté le président de la République lors de son interview sur TF1 ce jeudi 12 avril. Prenant l’exemple de l’école obligatoire à 3ans, il a souligné : "C’est une mesure juste parce que les enfants des milieux les plus modestes ont besoin de l’école, il y a 26 000 enfants qui n’allaient pas à l’école maternelle et qui vont y aller à partir de la rentrée prochaine. Ensuite, moins d’élèves par classe en particulier dans les endroits les plus difficiles, c’est aussi une mesure de justice sociale. Avec cette réforme, je m’engage à ce que tous les enfants en CM2 sachent lire, écrire, compter et bien se comporter."

Interrogé sur les fermetures de classes en milieu rural, le président de la République a répondu : "Dans les écoles on a un sujet de démographie, à la rentrée prochaine, on aura 32 000 élèves en moins en CP. Et pourtant, on va ouvrir près de 5 000 classes. On va en ouvrir 3 000 en zone d’éducation prioritaire et 1 000 classes en milieu rural." Affirmant que le taux d’encadrement sera augmenté, il ajoute : "Il ne faut pas se faire de fausses idées. Il y a des écoles qu’on doit fermer. Une trentaine d’élèves dans un collège, ce n’est pas raisonnable. Qu’on réfléchisse aussi dans toutes nos campagnes aux parents qui, aujourd’hui, prennent les enfants le matin et vont plutôt les mettre à l’école de la ville parce qu’ils se sont dit pendant des années c’est mieux là-bas parce qu’ils sont mélangés avec des élèves et de la ville et puis ça m’arrange de les déposer là."

Pour Emmanuel Macron, il existe des cas où "on n’a pas assez d’élèves parce que les parents ont choisi de les mettre ailleurs. Donc si tout le monde se met autour de la table et à respecter un peu les règles, on trouvera des solutions plus intelligentes. On investit dans le rural. On va aussi créer des internats dans le rural parce que ça correspond aux besoins, on va le faire avec les départements, les communes et les régions."

A propos du mouvement étudiant, il a déclaré : "Très peu d’universités sont occupées. Qu’il y ait des débats dans les universités, c’est une très bonne chose mais je constate que dans beaucoup d’universités occupées, ce ne sont pas des étudiants mais ce sont des agitateurs professionnels du désordre. Ils doivent comprendre que nous sommes dans un Etat d’ordre et les étudiants doivent comprendre que s’ils veulent réussir leurs examens en fin d’année, c’est mieux de les réviser parce qu’il n’y aura pas d’examens en chocolat dans la République !".

Colette Pâris

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