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Enseignement professionnel : le SNETAA revendique davantage de cohérence et de souplesse (magazine)

Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 11 avril 2018.

"Différer l'orientation en fin de seconde, voire en fin de première, serait la mort pure et simple du diplôme professionnel au sein de l'Ecole." Cette affirmation du SNETAA ne vient pas en réponse à l'avis que vient d'adopter le Conseil économique, social et environnemental sur l'orientation (voir ToutEduc ici), elle est extraite du long article du dernier numéro du magazine du syndicat FO de l'enseignement professionnel qui réagit au rapport "Marcon - Calvez". C'est pour lui l'occasion de préciser ses positions sur plusieurs points, de même qu'un entretien de Pascal Vivier, le secrétaire général, avec Daniel Bloch, plusieurs fois recteur et considéré comme "le père" du baccalauréat professionnel.

Il faut certes "rendre les diplômes plus lisibles", mais "certainement pas en suivant l'exemple du bac GA [gestion - administration, ndlr] tellement dénaturé qu'il n'a plus aucun sens pour personne. Le bac SN [systèmes numériques] semble d'ailleurs suivre la même voie désastreuse."

Le SNETAA "revendique l'existence du diplôme intermédiaire", CAP ou BEP, pour les élèves qui préparent un "bac pro", mais ses modalités de délivrances, trop lourdes, doivent être revues : "le conseil de classe pourrait, par exemple, être sollicité en tout ou partie, pour son attribution."

Pascal Vivier, dans le cadre de son entretien avec D. Bloch, évoque la possibilité d'avoir "des CAP à rythme variable, allant de 1 an à 3 ans" et qui ne doivent pas être des "cul de sac". Après son CAP, l'élève doit pouvoir continuer "à son rythme" pour avoir un bac pro "donc en 5 ou 6 ans", ou "en 3 ou 4 ans pour les meilleurs".

Le SNETAA exige "des aménagements de programmes" car il estime que les enseignements généraux sont à présent "déconnectés" des enseignements professionnels.

A noter que Daniel Bloch est "pour les blocs de compétences comme éléments de constitution d'un programme pédagogique, mais celui-ci doit d'abord être globalement cohérent (...) De plus, si l'on souhaite certifier des blocs de compétences aux jeunes qui ne parviennent pas à décrocher un diplôme en entier, cela signifie que l'on accepte (...) les dysfonctionnements du système plutôt que de chercher à les supprimer."

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