Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Les enseignants du 2nd degré partiellement satisfaits, partiellement défiants (sondage Snes-Ipsos)

Paru dans Scolaire le lundi 26 mars 2018.

Les enseignants du 2nd degré sont encore majoritairement "satisfaits de leur métier", à 64 %, mais ils étaient 85 % à l'être en 1998, ils approuvent à 90 % "la réintroduction des classes bi-langues et sections européennes au collège et des options latin et grec", à 82 % "l’assouplissement des enseignements pratiques interdisciplinaires au collège", à 73 % le dispositif "devoirs faits". Ils sont encore deux sur trois à apprécier positivement la mise en place de ParcourSup, mais ils sont moins d'un sur deux à juger positivement les réformes du Baccalauréat (48 %) et du lycée (43 %). C'est ce qui ressort d'une enquête IPSOS auprès des enseignants des collèges et lycées (hors EPS et enseignement professionnel) réalisée pour le SNES à l'occasion de son congrès, ouvert à Rennes ce 26 mars.

 nterrogés sur ce qui leur semble le plus difficile dans leur métier, ils placent en tête l'hétérogénéité des classes et les effectifs, mais ils trouvent leur métier intéressant (près de 80 %). Ils jugent plutôt négativement le rôle du chef d'établissement, et sont favorables (73 %) à la création d’une instance collective dédiée aux questions pédagogiques.

C'est pour eux, le collège qui fonctionne le moins bien (64 % "plutôt mal" ou "très mal"), devant l'école primaire (54 %) et le lycée (46 %). En ce qui concerne le collège, ils sont majoritairement favorables à la mise en place de filières, au renforcement des options, mais aussi à l’interdisciplinarité au collège, ce que favorisent, estiment-ils, les EPI (enseignements pratiques interdisciplinaires). Globalement, les enseignants sont prêts, moyennant finances ou diminution des heures de cours, à un allongement de leur temps de présence dans l'établissement.

Quand on leur demande s'ils font confiance à Jean-Michel Blanquer, ils ne sont que 31 % à penser que leur ministre pourrait prendre en compte leurs attentes, mais 45 % à penser qu'il pourrait mettre en place "les réformes nécessaires".

Pour Frédérique Rolet (co-secrétaire générale), "ce sondage montre un grand décalage entre la réalité quotidienne perçue par les enseignants et le flot de réformes et de communication du ministre (...) La réalité, c’est que les enseignants n’ont pas confiance. Ils voient chaque jour leur métier se dégrader et leur pouvoir d’achat s’éroder depuis plusieurs décennies. Les perspectives posées par le gouvernement les inquiètent chaque jour davantage.

Le sondage ici

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →