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Quatre associations proposent "un débat apaisé sur les rythmes éducatifs" à l'occasion du Salon des maires

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture le mercredi 22 novembre 2017.

Les Francas, l’Andev, le Réseau français des villes éducatives (RFVE) et la Ligue de l’enseignement ont mis l’accent sur la nécessité d’un "débat apaisé sur les rythmes éducatifs" lors d’une conférence de presse hier21 novembre, jour d’ouverture du 100ème Salon des maires à Paris, fustigeant "les énervements" alors que l’éducation "c’est le temps long, le temps de former des arguments".

Première recommandation aux édiles municipaux : "il reste du temps pour prendre les décisions avec une prolongation jusqu’à mi-mars" et, précise à Touteduc  Sylvie Rab (Francas) : "il faut bien redire que la loi reste sur les 5 demi-journées, le décret sur les possibilités de retour aux quatre jours, c’est dérogatoire. De plus, ce n'est pas forcément moins cher (…) il y a la pause méridienne et le mercredi toute la journée qui restent à gérer ; le ministère est d’ailleurs en train de sortir un Plan Mercredi". Il ne faudrait pas non plus "revenir sur les PEDT".

Les "projets éducatifs de territoire" devraient "comprendre systématiquement un volet formation. Développer la qualité de l’acte éducatif passe en effet par l’accès de tous les acteurs éducatifs professionnels à des formations continues et partagées". Les PEDT ont d'ailleurs créé des liens entre les communes les plus petites pour les animations périscolaires et créé des espaces de réflexion sur les questions éducatives qu’il s’agit de prolonger, notamment en renforçant la formation des acteurs par la  création "d’une filière de formation professionnelle" : "il faut redire que le BAFA n’est pas une formation professionnelle, c’était un pré-requis."

Les quatre associations ont tout d’abord souhaité  redire "pourquoi ils soutenaient la répartition du temps scolaire sur 5 jours" rappelant que "c’est bon pour tous les enfants" et que le périscolaire revêt une même importance  pour tous car il permet une pluralité de pratiques collectives culturelles, sportives, scientifiques, numériques particulièrement favorables au vivre ensemble et renforçant les apprentissages. Leur intérêt est même supérieur à des activités personnelles choisies et plus onéreuses.

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