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Faut-il faire évoluer la gouvernance du 1er degré ? Le SGEN-CFDT n'a pas arrêté sa position

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mercredi 15 novembre 2017.

Interrogée au terme d'une journée de colloque organisée, ce 15 novembre, par le SGEN-CFDT sur la question de la gouvernance des écoles primaires, Catherine Nave-Bekhti évoque "un processus en cours". Pour la secrétaire générale de l'organisation syndicale, "le revendicatif n'est pas encore arrêté" et il n'est pas du tout certain que la création d'un statut pour les directeurs d'école y figure. Mais il faudra trouver des réponses à un "sentiment de blocage". Quand se réunissent les conseils écoles-collège, le principal et l'inspecteur ont leur place, de même que les enseignants, mais pas celui qui préside le conseil d'école. La question des relations avec la municipalité, qui a besoin d'avoir un interlocuteur se pose plus nettement encore depuis qu'ont été mises en place des mesures de sécurité et les "alerte attentats". Les épisodes récents de canicule, avec la nécessité de disposer d'équipements de protection ont également contribué à rendre plus évident "le manque de quelque chose qui facilite le dialogue". Alain Reï (Groupement de défense des idées des directeur.trice.s) parle d'un "déficit de reconnaissance formelle et opérationnelle" et Jean-Luc Cazaillon (CEMEA) insiste sur les partenariats que supposent les projets éducatifs territoriaux.

Mais c'est surtout de l'autonomie des équipes qu'il a été question au cours de cette journée. Pour Catherine Nave-Bekhti, il faut d'abord savoir ce qu'on entend par autonomie, et ce qu'on en attend, en termes d'amélioration des conditions de travail, mais aussi de la perception du sens qu'a le métier pour les enseignants, et de la possibilité de nouer des "alliances éducatives". Ce n'est qu'après que se posent la question du statut de l'établissement, et, éventuellement, celle de son directeur. Les débats montrent d'ailleurs clairement qu'une partie de la salle au moins n'est pas convaincue de l'intérêt d'un tel statut, qui peut nuire à la cohérence de l'équipe. "Le débat va se poursuivre, faire évoluer la gouvernance du 1er degré n'est pas une lubie de notre part, mais nous devons construire ce changement sans l'imposer."

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