Elèves de milieux défavorisés: Une présence parentale de qualité diminuerait les retards de vocabulaire. (Etude anglaise)
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture le mardi 16 février 2010.
La maîtrise du langage des enfants issus de familles défavorisées à leur entrée à l’école serait nettement lacunaire comparée à celle des enfants issus des classes moyennes, un retard de niveau équivalent à une année. Voici ce que montre une recherche anglaise, relayée par la BBC et basée sur l’étude des tests obtenus en vocabulaire par 12 500 enfants anglais de 5 ans.
Plus que l’origine sociale des parents, ce serait la qualité de présence des parents auprès de leurs enfants qui influencerait les compétences langagières. Toujours selon l’enquête, le fait pour ces enfants d’avoir des parents présents, leur faisant régulièrement la lecture et fixant des horaires précis de couchage, réduirait significativement les retards de langage. Faire la lecture quotidiennement à un enfant de trois ans augmenterait sa maîtrise du vocabulaire de l’équivalent de deux mois. Organiser un déplacement mensuel en bibliothèque lui ferait gagner deux mois et demi dans sa maîtrise du vocabulaire, comparée aux compétences des enfants issus de milieux défavorisés mais non stimulés par les parents.