Quelle scolarisation pour les mineurs non accompagnés dont la minorité n'est pas reconnue ? (Basta mag)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 07 novembre 2017.
Reprenant une information des "Autres possibles", "Basta Mag" évoque le travail accompli à Nantes par "plusieurs collectifs" pour la scolarisation de jeunes exilés arrivés cette année, "dont la minorité n’a pas été reconnue" et qui sont dès lors "refusés par l’Education nationale". L'auteure, Marie Bertin, estime à quelque 500 leur nombre en Loire-Atlantique, ils arrivent "majoritairement d’Afrique de l’ouest ou centrale (…), mais aussi du Bangladesh ou d’Afghanistan".
"Basée sur les principes de l’éducation populaire", l'association "Hors les Murs" reçoit une à deux fois par semaine 70 jeunes à qui elle propose des cours de mathématiques, de français et de culture générale, par exemple "pour expliquer les différences entre la Révolution française et les indépendances africaines post-colonisation…". Pour sa part, "l’École Pop" accueille les jeunes tous les après-midi et fonctionne sur l’échange de savoirs entre participants. L’école d’alphabétisation, dédiée aux non francophones, ouvre tous les matins.
Une association "se bat parallèlement pour trouver des places aux jeunes dans les établissements scolaires". En théorie, "tous les lycées peuvent accueillir des jeunes ayant déposé des recours", mais les établissements publics auraient reçu du recteur la consigne de ne pas aller à l’encontre de la politique du Conseil départemental. Résultat, 52 jeunes ont été scolarisés à la rentrée de septembre, "uniquement dans le privé" qui aurait "peut-être une culture plus marquée de la main tendue".
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