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FCPE : "une rentrée étrange"

Paru dans Scolaire le jeudi 05 octobre 2017.

Pour la FCPE, qui tenait hier 5 octobre sa traditionnelle conférence de presse de rentrée, "les annonces se succèdent sans concertation ni direction affirmée". "On ne sait pas où on va", ajoute Liliana Moyano, la présidente de la fédération de parents d'élèves qui qualifie donc "d'étrange" la situation en ce début d'année scolaire. S'il est "difficile de ne pas adhérer" au projet de dédoublement des classes de CP et CE1, se posent le problème des locaux et des postes, puisque les moyens sont pris sur le "plus de maîtres que de classes" et sur "le vivier des remplaçants". Sur les rythmes scolaires, la fédération dénonce "une disparité" entre les enfants "qui auront plus de temps pour apprendre et ceux pour lesquels la semaine sera concentrée sur 4 jours". Les évaluations au CP font craindre "un projet de modification des programmes de maternelle". La suppression des emplois aidés provoque "une forte désorganisation des garderies, de l'accès à la cantine" tandis que "des ouvertures de classes pour les moins de trois ans ont été annulées" faute de pouvoir organiser un accueil adapté, mais aussi pour cause de mobilisation des enseignants pour les CP dédoublés...

Au-delà des problèmes matériels que posent des mesures prises très rapidement, la présidente de la FCPE s'inquiète d'une vision qui correspondrait à "une école d'un autre temps", de "vieilles recettes" qui ne répondent pas "à ce que les parents veulent". Quand ToutEduc lui fait remarquer que ces mesures reçoivent, au contraire, un bon accueil de l'opinion publique, Liliana Moyano, estime qu'effectivement, "sur le papier", ces idées peuvent séduire, mais que, "quand ils voient comment ça se passe", "une mise en oeuvre chaotique", les parents changent d'avis. Toutefois, s'agissant des rythmes scolaires, elle craint fort que, pour l'année prochaine, la baisse des dotations, la suppression de la taxe d'habitation et la diminution, annoncée, des emplois aidés, ne provoquent une ampllfication du retour aux 4 jours, y compris dans des communes qui ont de vrais projets et dont les élus sont convaincus de l'intérêt des 4,5 jours.

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