Autoriser la liberté de mouvement en classe améliorerait l’attention des élèves
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 13 juin 2017.
Combattre la sédentarité des élèves : c’est l’objectif du "flexible seating" présenté par une revue de littérature de Yanina C. Jimenez, rapportée par le Réseau d’information pour la réussite éducative (Rire, Québec) le 12 juin.
Aujourd’hui, les jeunes resteraient assis en moyenne huit heures et demie par jour. Or, l’inactivité aurait un impact sur la santé, notamment en augmentant le risque de diabète ou de maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, être assis pendant 10 minutes provoquerait des effets négatifs au niveau de l’attention, des émotions et de la fatigue.
Des élèves plus attentifs et concentrés
Pour contrer ce phénomène, le "flexible seating" offre aux élèves la liberté de choisir leur position lorsqu’ils écoutent, étudient et travaillent (debout, couché, en appui sur le mur ou un bureau, etc.). Il leur permet aussi de changer de posture, de place, de s’étirer ou de faire des mouvements. Résultat, selon les études menées sur ce thème, les enseignants qui utilisent cette méthode notent que les élèves se montrent plus attentifs, concentrés et calmes.
Les jeunes, eux, affirment se sentir plus écoutés, mieux compris et plus soutenus lorsqu’on leur accorde ce droit. La liberté de mouvement permettrait notamment "de s’éloigner des élèves qui les dérangent et aide à contrer les effets négatifs de l’inactivité physique". Elle faciliterait aussi l’interaction avec l’enseignant.
L’article du Réseau d’information pour la réussite éducative est consultable ici, la revue de littérature de Yanina C. Jimenez ici (en anglais)
Diane Galbaud