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Nomination de J-M Blanquer : premières réactions

Paru dans Scolaire le jeudi 18 mai 2017.

La nomination de Jean-Michel Blanquer à l'Education nationale a été immédiatement saluée par le "web pédagogique" qui, sous le titre "Cher Jean-Michel…" a rassemblé les messages que ses lecteurs, des enseignants, voulaient faire parvenir au nouveau ministre, quel qu'il soit. "Nous ne serions pas contre plus de continuité et moins de réformes. Nous aimerions que celles-ci soient mises en œuvre après consultation des enseignants", et ils demandent d'ailleurs que soit mieux pris en compte "le temps de concertation, de réunion et de préparation" dans leurs obligations de service. Ils s'inquiètent aussi de l'absence d' "un vrai suivi de la part de la médecine du travail", et de "la reconnaissance de la pénibilité de [leur] profession". Ils voudraient trouver dans leurs établissements responsables informatiques, personnel infirmier, assistants sociaux, "voire des éducateurs spécialisés dans les zones sensibles". Ils voudraient "un baccalauréat avec moins d’épreuves sur table et plus de contrôle continu", "plus d’importance accordée aux fondamentaux" et "plus de lien avec le monde professionnel" (ici). Leurs autres demandes sont plus attendues.

Toutes les organisations syndicales et de parents n'ont pas encore réagi à cette nomination.

Le SNPDEN (le syndicat UNSA des personnels de direction) attend du ministre "l'instauration d'une plus grande sérénité au sein de l'institution scolaire en donnant aux établissements les possibilités d'apporter les assouplissements parfois nécessaires pour clore les polémiques inutiles sans que soient remises en cause les réformes engagées".

Son homologue de FO (Indépendance & direction) demande pour sa part "un audit concernant la qualité des outils et le poids du numérique (...) dans le fonctionnement et la gestion des EPLE".

La FNEC (la fédération FO de l'enseignement) demande à être reçue, notamment pour évoquer quatre sujets, les rythmes scolaires, la réforme du collège, l'évaluation des personnels dans le cadre du PPCR, l'inclusion. Elle dénonce l’accumulation des "contre-réformes qui ont désorganisé l’école" ces dernières années. 

En revanche, le SGEN-CFDT "demande à ce que les dispositifs engagés ne soient pas remis en cause", il attend "un diagnostic partagé prenant appui sur les évaluations, les comités de suivi et les rapports réalisés ou en cours", et il sera "force de propositions" dans le cadre du "dialogue social".

La FEP-CFDT (enseignement privé) attend du nouveau ministre qu'il conforte les mesures prises depuis 2012 pour que "la voix des personnels de l’enseignement privé [soit] mieux portée grâce à la formalisation du dialogue social".

Le SNUIPP-FSU adresse pour sa part une lettre au ministre dans laquelle il s'inquiète de deux mesures que le président considère comme urgentes, "le dédoublement des classes de CP en REP+ par redéploiement des maîtres surnuméraires (dits 'plus de maîtres que de classes') et une carte blanche laissée aux maires concernant l’application de la réforme des rythmes scolaires". Pour le syndicat des enseignants du 1er degré, il est nécessaire de prendre au préalable "la mesure de la situation, d’évaluer et de dialoguer avec les acteurs de l’école pour fixer un cadre et une méthode de travail concertés".

La FCPE considère que les soubresauts ne font qu’affaiblir la politique en matière d’éducation.

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