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Baccalauréat et formation des enseignants : les préconisations des présidents d'université

Paru dans Scolaire le lundi 08 mai 2017.

La CPU "s’oppose au tirage au sort actuellement pratiqué dans les filières en sureffectif". C'est ce qu'écrivent les présidents d'université réunis en "conférence" dans un "vadémécum" publié le 2 mai et adressé aux futur.e.s président.e de la République et ministres en charge de l'enseignement scolaire et de l'enseignement supérieur. Un certain nombre de leurs 84 propositions intéressent l'enseignement scolaire et la formation des enseignants.

BACCALAUREAT. Pour "que l’objectif de 60% des jeunes diplômé-e-s de l’enseignement supérieur puisse être atteint" et pour diviser "par deux d’ici 2025 l’écart social de diplomation", il faudra, estime la CPU sans donner davantage de précisions, "une évolution des pratiques du secondaire" et que "l’accès aux cursus de licence puisse s’appuyer sur des prérequis définis et affichés pour chaque licence". La vérification de ces prérequis pourrait s'appuyer sur les épreuves de fin d'année de l'examen dont le nombre serait limité, "une nouvelle organisation du baccalauréat" donnant "plus de place au contrôle continu". La CPU demande aussi "une réflexion de fond sur l’organisation du bac-3/bac+3" et que des enseignant-e-s-chercheur-e-s soient "systématiquement associés à la conception des programmes du second degré."

ESPE. L'universitarisation de la formation des professeur-e-s du premier et du second degré "doit être tenue pour un acquis et les conditions de son extension aux enseignant-e-s des disciplines professionnelles étudiées (...) Le rôle de l’université est de fournir aux futurs enseignant-e-s un socle disciplinaire nourri par une forte culture interdisciplinaire" et un "adossement à la recherche scientifique, dans les disciplines de référence qui inspirent les disciplines scolaires mais aussi dans les domaines des recherches en éducation".

Or, ces dernières en France "sont souvent peu structurées dans un secteur insuffisamment identifié". La CPU est donc "favorable à la création d’institutions de type institut Carnot de l’éducation, financés par l’État à la hauteur des enjeux de l’éducation pour la Nation, afin de structurer la recherche en éducation et d’en valoriser les résultats".

"Le positionnement du concours en fin de M1 constitue un problème, la préparation du concours se faisant au détriment du temps dédié à la formation. De plus, il fait double emploi avec les épreuves de master et obstacle à toute ouverture internationale de la formation." C'est pourquoi "l’organisation générale du cursus des masters 'Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation' doit être revue", qu'il s'agisse de "la place et de la nature des concours", mais aussi "de la charge de travail des étudiants dans les M2 actuels".

Il faut par ailleurs "autoriser les 3èmes années de licence ne prenant pas strictement la suite d’une 1ère et 2ème année (...) mais qui offrent une diversification des débouchés pour les L2 de différentes disciplines (par exemple en Sciences de l’éducation)".

Le site de la CPU ici

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