La Culture au lycée: les anciens élèves aussi, mais dans quel cadre?
Paru dans Scolaire, Culture le mercredi 27 janvier 2010.
Valérie Pécresse, invitée de France-Culture ce 27 janvier, rappelle l'importance de la culture pour l'accès à l'enseignement supérieur, notamment aux grandes écoles. Certaines, comme l'ESSEC, ont mis en place un tutorat des lycéens réalisé par leurs élèves. Mais n'y a-t-il pas d'autres ressources à mobiliser, notamment celles des anciens élèves du lycée? Exemple avec Farid Beddiar qui proposé ses services au lycée Saint-Exupéry (Val Fourré, Mantes la jolie, Yvelines) 12 ans après l'avoir quitté, et commencé une carrière de professeur de chant. Elève, il y avait créé un club chorale. Il y monte un "laboratoire des arts" qui rassemble plus de 400 personnes, pour des activités de chant, de danse et d'écriture, dans "une ambiance douce et travailleuse" (voir page Facebook). Il lance un appel et cherche les moyens de répondre à la demande qu'il a créée, et qui vont bien au-delà de ses espérances.
Problème: comment faire reconnaître l'intérêt de ce type d'initiatives, qui ont besoin d'un minimum de ressources pour survivre, et qui n'émanent pas d'une institution reconnue, comme une grande école? L'établissement peut offrir une salle, mais n'a pas vocation à financer le péri-scolaire. La commune, dont ce serait davantage le rôle, a refusé une subvention. Appartient-il à "la Génération active" lancée par Martin Hirsch de se substituer à la collectivité? Comment "labelliser" un tel projet, en évaluer le sérieux et l'efficacité, en caractériser le service rendu? Nous attendons les contributions des lecteurs de ToutEduc.
Le "laboratoire" dispose d'une page sur youtube.