Les jeunes restés trois ans en emploi d’avenir ont un bon taux d’insertion (DARES)
Paru dans Orientation le mercredi 19 avril 2017.
Six mois après la fin de leur contrat , 51 % des jeunes entrés début 2013 en "emploi d’avenir non marchand" sont en emploi (37 % en emploi durable avec des contrats de 6 mois minimum). Ces emplois d'avenir ont été créés par la loi du 26 octobre 2012 et ont pour objectif d’ouvrir à des jeunes de 16 à 25 ans l’accès à une qualification et une insertion professionnelle durable. Le taux d’insertion est plus élevé pour les jeunes restés trois années complètes (58% contre 46% pour ceux dont la durée de contrat se situait entre un et trois ans et moins de 37% si le contrat a duré moins d'un an). Un tiers des jeunes restés en emploi d’avenir pendant trois ans sont restés chez leur employeur. Comparée aux jeunes bénéficiaires d’un CUI-CAE (contrats unique d'insertion et d’accompagnement à l’emploi) de même niveau de formation, l’insertion en emploi des jeunes sortant d’emploi d’avenir est équivalente, mais les jeunes restés toute la durée de trois ans en EA ont des taux d’insertion meilleurs que les CAE dont le contrat est de deux ans.
Les jeunes ayant suivi une formation pendant leur contrat aidé sont plus souvent en emploi que ceux qui n’en ont pas suivi (54% contre 36%) même si l’étude ne permet pas de distinguer l’impact de deux effets possibles : les formations ont augmenté l’employabilité des bénéficiaires, ou alors ce sont les jeunes les plus motivés ou les plus employables qui ont eu le plus accès à des formations.
L’on y apprend aussi que les personnes qui ont effectué leur emploi d’avenir dans une collectivité territoriale ont plus de chances de rester dans leur structure à l’issue de leur contrat (33 %) que celles qui étaient dans une association (24 %).
"Les jeunes sortant d’emploi d’avenir non marchand : quelle insertion dans l’emploi six mois après ?" (DARES) (ici).