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Le Journal du droit des jeunes défend les MIE et MNA (mineurs isolés étrangers - non accompagnés)

Paru dans Périscolaire, Justice le jeudi 16 mars 2017.

La plate-forme InfoMIE, centre de ressources des mineurs isolés étrangers (MIE) a mis au point un outil de repérage des signes de souffrance chez les mineur-e-s isolé-e-s, étrangers/ères /non accompagné-e-s afin de donner des outils aux acteurs de terrain. En effet, la souffrance des jeunes n’est pas toujours "perçue, comprise à temps". Le Journal du droit des jeunes se fait le relai de cette information dans son dernier numéro qui comporte un volumineux dossier sur les MIE.

Il s'agit de rompre une sorte de double peine à laquelle ces adolescents semble assignés selon Joëlle Rosenfeld, pédopsychiatre de Médecins du monde pour qui, "aux besoins de recréer des modalités d’attachements" propres à l’adolescence en général, s’ajoute un déséquilibre encore plus grand "car il/elle est hors de son pays, hors de sa culture, en situation de survie, dans une extrême pauvreté".

Des symptômes perçus comme des "signes de malhonnêteté"

Pour l’équipe de soignants, pédopsychiatres, psychologues du 93 qui a rédigé l’outil, l’objectif est d’aider les acteurs du secteur à "ouvrir le dialogue" avec ces jeunes tant il semble exister une méconnaissance de leur vécu psychique lors de leurs premiers contacts avec des administrations qui sont d'abord soucieuses des procédures. S'y ajoute l’état de stress post-traumatique à distinguer de la dépression, l’autre grande souffrance psychique des MIE, et qui "peut interférer avec la procédure de demande d’asile, ou avec les relations dans les foyers, car les symptômes de dissociation sont compris comme des signes de malhonnêteté du jeune".

Le Journal du droit des jeunes évoque des vécus dramatiques inimaginables au sens propre, et qui sont la plupart du temps tus. C'est pourquoi les acteurs ont besoin d'outils méthodologiques pour le rétablissement d’un dialogue. Ils ne doivent pas hésiter "à dépister le risque suicidaire" en posant des questions du type "Est-ce que tu as déjà pensé à te faire du mal ?", "Est-ce que tu as déjà pensé à comment tu pourrais le faire ?"; si c'est oui, le risque est très important. "Poser la question ne déclenche pas de passage à l’acte, en revanche si le jeune a des idées suicidaires, il va ressentir un grand soulagement à pouvoir en parler."

Le site du Journal du droit des jeunes ici

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