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Eduspot : le représentant de F. Fillon se démarque des représentants des autres candidats

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 09 mars 2017.

Les représentants des quatre principaux candidats à l’élection présidentielle (hors Front national), "sont d’accord sur une littératie numérique", estime Louise Tourret. La productrice de "Rue des écoles" (France Culture) animait ce 9 mars dans le cadre d'Eduspot-France un débat qui opposait Anne Fraquet (philosophe) pour J-L Mélenchon, Charlotte Brun (professeure d’histoire géographie) pour B. Hamon, Axelle Tessandier (fondatrice d'Axl agency.com) pour E. Macron et Edouard Rosselet (ancien Dasen des Hauts-de-Seine) pour F. Fillon. 

Anne Fraquet insiste sur l’importance de l’outil numérique et sa mise à disposition également répartie sur tout le territoire national, elle propose une "garantie de l’Etat" pour empêcher les inégalités "et ne pas laisser entrer l’école dans le monde marchand". Charlotte Brun et Axelle Tessandier ont une approche plus territorialisée, mais s'opposent sur la question des moyens, 15 000  postes supplémentaires pour accompagner la différenciation pédagogique  et l’utilisation du numérique pour B. Hamon et 4 000 postes pour alléger les CP-CE1 dans les quartiers défavorisés et favoriser le numérique pour E. Macron.

Edouard Rosselet se démarque puisqu'il fait "le choix non d’une culture mais d’une discipline d’enseignement".  A l'école primaire, le numérique est un outil, mais il devient ensuite une discipline, avec un Capes spécifique ". "La priorité sera donnée à la formation au numérique des enseignants du premier degré et Canopé sera chargé plus encore qu’actuellement de leur fournir des ressources". Et à l’instar de l’enseignement professionnel dont le candidat voudrait qu'il soit confié aux régions, le représentant de F. Fillon ne place pas parmi ses priorités le cadrage par l'Etat de l'équipement numérique à l’école. Si le BYOD (Bring your own device -Apportez votre matériel personnel) "est désormais en usage dans les entreprises,"pourquoi pas à l’école ?" s’est-il interrogé, prenant ainsi le contre-pied de Charlotte Brun pour qui "les villes ont en charge le dure et Anne Fraquet.

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