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Lycée Suger : 55 personnes interpellées, dont des élèves, après des incidents violents (ministère, Parisien)

Paru dans Scolaire le mercredi 08 mars 2017.

Des incidents violents se sont produits hier mardi 7 mars "dans le lycée Suger de Saint-Denis et dans une moindre mesure aux lycées Paul-Eluard et Frédéric-Bartholdi" selon l'édition de Seine-Saint-Denis du Parisien. La ministre de l'Education nationale a condamné "fermement" ces violences et s'est rendue sur place, indique pour sa part le ministère. Najat Vallaud-Belkacem "a réuni les chefs d’établissement, les représentants des personnels, des parents d’élèves et des lycéens des trois établissements", en présence du préfet, de la rectrice, du maire et du député, elle "tient à redire sa confiance à la communauté éducative et son soutien à l’ensemble des personnels pour leur bonne gestion des situations, avec le sang-froid nécessaire pour garantir la sécurité des lycéens".

Selon le quotidien francilien, "cinquante-cinq personnes (dont 44 mineurs) ont été interpellées et placées en garde à vue", la plupart d'entre elles étant "scolarisées dans l’établissement" qui a été évacué. Toujours selon nos confrères, les premiers incidents ont éclaté dans l’enceinte du lycée Suger, en fin de matinée, "trois foyers d’incendie ont été détectés" dans des toilettes, "un tir de mortier a retenti" et de l'essence a été répandue dans un escalier.

Les EMS (équipes mobiles de sécurité) du rectorat sont arrivées rapidement, et ont ordonné l'évacuation des locaux tandis que la direction du lycée demandait au contraire aux enseignants de faire rentrer les élèves. Ceux-ci se retrouvent finalement dans la cour, alors que, sur le parvis du lycée, "une bataille rangée" oppose "des dizaines d’individus" et des policiers.

Le quotidien indique que des incidents avaient déjà éclaté lundi, des morceaux de parpaing avaient été jetés contre la fenêtre de la salle des professeurs, "faisant voler en éclats le double-vitrage", "Un projectile n’est pas passé loin de la tête d’un collègue", indique "une jeune enseignante en état de choc". Sur les réseaux sociaux ont circulé des messages faisant état d'une attaque du lycée "à coups de cocktails Molotov" et de "blocus pour Théo". De nombreux élèves avaient préféré s'abstenir de venir hier au lycée. 

 

 

 

 

leparisien.fr

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