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Le programme d'E. Macron pour l'Education et la formation professionnelle initiale

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture, Orientation le jeudi 02 mars 2017.

Le premier chantier d'Emmanuel Macron, s'il est élu président de la République "sera celui de l’éducation et de la culture" affirme-t-il dans le programme (le résumé) qu'il vient de publier sur son site. "C’est la condition de notre cohésion nationale. C’est pourquoi [il veut] remettre la transmission des savoirs fondamentaux, de notre culture et de nos valeurs au coeur du projet de notre école et de nos universités". Il ajoute que, "depuis que nos performances scolaires diminuent, notre pays éprouve des difficultés (...) Ce n’est pas qu’une question de connaissances : c’est une question de justice. Car la mission de notre République, c’est de remettre tous ses membres sur la même ligne de départ à chaque étape importante de leur vie. Bien sûr, il y en a toujours qui courront vite et d’autres qui trébucheront. Ou ne pourront tout simplement pas se lancer dans la course. Ou choisiront une trajectoire différente. Mais si l’on connaît à l’avance l’ordre d’arrivée, alors à quoi bon essayer de courir ?"

Voici les points qui concernent l'enseignement scolaire et la formation professionnelle initiale :

"Nous donnerons la priorité à l’école primaire pour que tous les élèves sachent lire, écrire et compter en arrivant en 6e.

Nous interdirons l’usage des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges.

Nous donnerons plus d’autonomie aux équipes éducatives. Elles seront suivies et évaluées. La formation des enseignants sera adaptée à ce nouveau cadre.

Nous limiterons à 12 élèves par enseignant la taille des 12 000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire. Ces enseignants recevront une prime annuelle de 3000 euros nets. Et ils seront plus expérimentés : d’ici 2022, ceux affectés en zones prioritaires auront au moins 3 ans d’ancienneté.

Nous rendrons possible le rétablissement de parcours bi-langues au collège, de parcours européens et d’un véritable enseignement du grec et du latin.

Nous proposerons à tous un accompagnement après la classe. Au collège, nous rétablirons les études dirigées après la classe grâce à des bénévoles (étudiants et retraités).

Nous moderniserons le baccalauréat. Il y aura désormais 4 matières obligatoires à l’examen final. Les autres seront validées par un contrôle continu.

Nous renforcerons l’autonomie des universités. Elles pourront recruter leurs enseignants et définir leurs formations. Nous ouvrirons 80 000 places dans les filières professionnalisantes.

Nous demanderons à chaque lycée professionnel et université de publier ses résultats (débouchés, salaires, etc.) sur les 3 dernières années.

Nous construirons 80 000 logements pour les jeunes.

Nous ouvrirons les bibliothèques en soirée et le week-end.

Nous créerons un 'Pass Culture'. Il permettra à chaque Français de 18 ans d’effectuer 500 euros de dépenses culturelles (cinéma, théâtre, livres...).

Nous ne retirerons pas un euro au budget du ministère de la Culture (...)

D’ici 2022, 50% des produits proposés par les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise devront être bio, écologiques ou issus de circuits courts.

Nous ferons un effort massif pour l’apprentissage. Nous développerons les périodes de pré-apprentissage et les filières en alternance dans tous les lycées professionnels. Des licences professionnelles seront préparées sur trois ans et en alternance. Nous ferons converger les contrats existants et impliquerons pleinement les branches professionnelles dans la définition des programmes et l’organisation des formations.

Nous généraliserons Erasmus et l’étendrons aux apprentis. 200 000 étudiants et apprentis français partiront chaque année dans un pays de l’Union européenne."

A noter que, dans ce document de 17 pages (un résumé succinct), le candidat n'évoque pas les questions relatives aux politiques spécifiques "Jeunesse", ni les questions relatives à l'accueil de la petite enfance ou à la justice des mineurs. A noter également que n'y figure pas une mesure qu'il cite dans une interview au Parisien, la liberté pour les communes de revenir sur la réforme des rythmes scolaires.

Le programme ici

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