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Dès 2 ans, encourager les jeux de plein air et limiter l’exposition aux écrans pour prévenir l’obésité (Inserm)

Paru dans Petite enfance, Périscolaire le mercredi 25 janvier 2017.

Dès l’âge de 2 ans, l'activité physique et la sédentarité sont déterminantes en termes de risque d’obésité ultérieur, souligne l’Inserm dans une étude diffusée le 24 janvier. "Plus les garçons passent de temps devant des écrans à 2 ans, plus ils ont un pourcentage de masse grasse corporelle élevé à 5 ans. Chez les filles, ce sont celles qui passent le moins de temps à jouer en plein air à 2 ans qui présentent un risque accru de développement de la masse grasse", précise l’institut.

Il est donc essentiel de "prévenir au maximum l'installation de ces comportements dès cet âge, d’autant plus qu’ils tendent à se maintenir de la petite enfance à l’enfance, puis de l’enfance à l’âge adulte." Il convient de ne pas s’intéresser uniquement à l’alimentation, mais de promouvoir aussi les jeux en plein air, et de limiter l’exposition aux écrans. "C'est donc également sur ces pratiques qu'il faut appuyer les messages de prévention", souligne l’Inserm.

Des différences entre filles et garçons

L’étude, démarrée en 2003, a été conduite auprès de 883 enfants, en suivant des couples mère-enfant à Poitiers et Nancy, du début de la grossesse jusqu'aux 10 ans de l'enfant. Elle a été menée de façon séparée pour les deux sexes, "car dès l’âge de 2 ans, l’activité physique et le pourcentage de masse grasse diffèrent entre les filles et les garçons".

Chez les garçons, le temps passé devant les écrans est "du temps qu'ils ne passent pas à des activités plus dépensières en énergie", tandis que chez les filles, c’est plutôt le temps de jeux en plein air qui constitue "le meilleur indicateur de l'activité physique totale. Désormais, l’Inserm compte entreprendre des analyses auprès d’une cohorte beaucoup plus large d’enfants plus âgés (6, 7 ans). L’objectif sera notamment de vérifier si le risque d’obésité se maintient au-delà de 5 ans.

Un compte rendu de l’étude est consultable ici

Diane Galbaud

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