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Présidentielle 2017 : Emmanuel Macron veut accroître l’autonomie des écoles

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le jeudi 05 janvier 2017.

Voulant mettre l’accent sur le premier degré, Emmanuel Macron, candidat à l'élection présidentielle, préconise une plus grande autonomie des écoles. Il faut donner "beaucoup plus de moyens et beaucoup plus d’autonomie. Il faut arrêter de saupoudrer et assumer d’y investir de façon différenciée", déclare-t-il dans une interview au Nouvel Observateur le 9 novembre (accès payant).

Il souhaite notamment davantage de professeurs par classe, des professionnels plus expérimentés et mieux rémunérés dans les établissements des zones défavorisées, ainsi que l’instauration de méthodes pédagogiques différentes.

Une refonte de la carte scolaire

Sur le site présentant ses propositions, il indique vouloir "un enseignement plus individualisé", par exemple en identifiant "dès les plus petits âges les pathologies qui empêchent d’apprendre" ou en évaluant les compétences pour "pouvoir répondre de manière concrète et individualisée". "L’uniformisation n’est pas la réponse pour s’adapter à l’hétérogénéité des élèves", ajoute-t-il, en précisant que l’enseignement ne devrait plus être "aussi magistral" ni "aussi univoque".   

En parallèle, Emmanuel Macron se prononce pour une refonte de la carte scolaire, affirmant vouloir donner le droit aux enfants des quartiers périphériques d’être scolarisés dans des établissements de centre-ville. Il cite l’exemple d’une mère de famille de La Paillade, à Montpellier, qui lui aurait confié : "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles."

Placer l’apprentissage au cœur des priorités

Emmanuel Macron affirme vouloir favoriser une plus grande mixité sociale dans les collèges. Au lycée, il préconise d’accroître la cohérence des années bac-3 à bac+3 afin de mieux informer les élèves sur les études supérieures et la vie économique. Dans des termes assez généraux, il défend également l’idée d’une décentralisation accrue afin de "rendre du pouvoir à ceux qui font sur le terrain".

Par ailleurs, Emmanuel Macron souhaite que l’apprentissage soit "placé au cœur des priorités des politiques éducatives". Il souligne que chaque année, des places restent vacantes pour les formations en apprentissage notamment parce que "l’apprentissage n’est pas suffisamment reconnu en France". Or, "l’apprentissage fait partie des réponses au défi économique et social que nous vivons". À ses yeux, "permettre aux jeunes d’accéder au monde du travail en créant leur propre entreprise est un exemple de réussite qu’offre l’apprentissage".

Diane Galbaud

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