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Education prioritaire : la réflexion sur la place des lycées se poursuit au ministère (OZP)

Paru dans Scolaire le mercredi 04 janvier 2017.

Quelque 70 collèges expérimenteront "bientôt" le dispositif "mixité sociale", indique l'entourage de Najat Vallaud-Belkacem à l'OZP. L'Observatoire de l'éducation prioritaire publie un compte-rendu de sa rencontre, hier 3 janvier, avec le cabinet de la ministre et un représentant de la DGESCO qui soulignent que "le ministère est attentif aux difficultés rencontrées par certains lycées accueillant un très grand nombre d'élèves défavorisés" mais que "cette question met en jeu la philosophie de l’éducation prioritaire".

La refondation de la carte de l'éducation prioritaire "a entraîné environ 200 sorties (de collèges, ndlr) et à peu près autant d’entrées". La mise à jour de la carte en 2019 devrait se faire "sans que les personnes concernées aient l’impression qu’elles sont perdantes". Quant à "l’allocation progressive des moyens" pour la prochaine rentrée, elle a favorisé l'implantation "de 5 411 postes supplémentaires". L'OZP avait pourtant "l’impression que la différenciation des moyens ne jouait qu’à la marge (quelques élève par classe)".

"Moins de 3 ans" : la demande sociale est faible

Les responsables ministériels notent que "la refondation de l’éducation prioritaire a vu s‘accroître l’engagement des IEN (les inspecteurs 1er degré, ndlr), celui des IA-IPR (les inspecteurs second degré, ndlr) étant "plus récent et disparate". Le dispositif "Plus de maîtres que de classes", auquel l'OZP a rappelé son attachement, a concerné "pour les deux tiers des écoles en éducation prioritaire (92% pour les REP+). 1 900 postes supplémentaires seront créés à la rentrée 2017".

En ce qui concerne la scolarisation des moins de 3 ans, le taux de remplissage des classes spécifiques "reste insuffisant" et la demande sociale est "faible" en éducation prioritaire. Les CAF sont prévenues des places disponibles pour relayer l'information auprès des familles.

Les fonctions spécifiques

Autre information donnée par les représentants du ministère, les "heures supplémentaires" ne devraient plus rémunérer autre chose que des heures effectives d’enseignement, les IMP (indemnités de missions particulières) rémunérant les autres engagements. Ils répondent également aux inquiétudes de l'OZP sur le devenir des fonctions spécifiques : coordonnateur, référent, préfets des études. Ils ont "pu craindre un certain temps que les référents ne se substituent à d’autres fonctions. Mais certains postes de référents ont été conservés. D’autres référents sont devenus formateurs." Ils indiquent aussi que "le profilage des postes continue à se développer en éducation prioritaire : c’est le cas pour tous les formateurs et c’est général pour les PDMQDC (plus de maîtres que de classes, ndlr)".

Pour sa part, l'OZP fait état "des difficultés rencontrées sur le terrain pour organiser des réunions entre principal et IEN, des freins suscités par des baronnies locales". Il pense "que les Espé (écoles supérieures du professorat et de l'éducation) doivent s’impliquer bien davantage dans l’éducation prioritaire et que les recteurs doivent en faire une priorité.

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