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Politiques européennes pour la jeunesse : vers un "Erasmus+ renforcé", un "corps européen de solidarité", et plus de "participation"

Paru dans Scolaire, Culture, Orientation le lundi 21 novembre 2016.

Dans la foulée de la convention de Kosice sur la jeunesse de septembre dernier qui avait permis l’élaboration d’une trentaine de recommandations adressées au Conseil de l’Union européenne pour les jeunes, celui-ci s’est réuni ce lundi 21 septembre à Bruxelles. "La position et les perspectives de vie des jeunes sont de nos jours bien différentes de ce qu'elles furent autrefois", estime la présidence slovaque. Elle ajoute qu'elles ont évolué très rapidement ces dernières années. "Bien que la jeune génération d'aujourd'hui soit globalement plus instruite que toutes celles qui l'ont précédée, des études nous mettent en garde quant au fait que la jeune génération actuelle sera la première à connaître des conditions de vie moins favorables que ses parents. Cela ne s'est plus produit depuis quatre-vingts ans. Ce phénomène peut aussi être traduit en chiffres réels pour l'ensemble de l'UE, où parmi les 90 millions de jeunes, 27 (près d'un tiers) sont exposés au risque de pauvreté et d'exclusion sociale. Le nombre de ceux ne travaillant pas et ne suivant ni études ni formation (désignés en anglais par l'acronyme "NEET") a grimpé à 4 millions."

Les ministres réunis ont aussi constaté que, à l'occasion  du référendum sur le Brexit, "plus de la moitié des jeunes affichaient une opinion favorable à l'Union européenne", surtout lorsqu'ils "ont fait personnellement l'expérience des avantages qu'apporte à ses citoyens l'appartenance à l'UE. C'est pourquoi il convient de renforcer les programmes existants, comme Erasmus+, ou d'en créer de nouveaux, comme le système envisagé de corps européen de solidarité."

Les jeunes "croient moins dans les institutions européennes"

Intervenant dans le débat, Patrick Kanner, ministre français en charge des politiques jeunes estime que les jeunes en revanche "croient moins dans les institutions européennes", d’où l’importance à accorder à leur "participation politique". Il prend en exemple les rencontres nationales de jeunes, l’installation d’un Comité d’orientation des politiques de jeunesse, la fabrique  de "conseils citoyens dans les quartiers" et "de nouveaux droits pour les jeunes de 16 ans à venir"... Il est "satisfait du corps européen de solidarité" qui fait écho à la réserve civique en France. Il a toutefois souhaité "que le nouveau programme ne se fasse pas au détriment d’Erasmus +" dont il a demandé "qu’il soit renforcé". "Faire de la mobilité un nouveau droit en Europe, c'est faire confiance aux jeunes", qu'ils "aient confiance dans l’Europe, est une condition urgente pour refonder le projet européen" a-t-il martelé.

Juste avant lui le ministre luxembourgeois de l’éducation avait proposé la promotion d’un "esprit d’entreprendre" à l’instar du récent "programme d’ éducation à l’entrepreneuriat mis en place dans les lycées au Luxembourg" ainsi que la "mise en œuvre de la garantie jeunes". Il insiste aussi sur "l’importance du bien être à l’école", où convergent situation morale, bon apprentissage et santé. 

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