Violence des jeunes: ni l'école ni les parents ne peuvent tout (étude canadienne)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Justice le jeudi 14 janvier 2010.
Les jeunes dont les parents ne savent pas où ils sont ni avec qui ils passent leur temps lorsqu'ils sortent présentent "des probabilités d’autodéclaration d’actes de délinquance avec violence 4,9 fois plus fortes que les jeunes dont les parents exercent une supervision constante". Mais le comportement des jeunes est également conditionné dans une certaine mesure par les milieux — quartier ou collectivité — auxquels les jeunes sont exposés. Une équipe de Toronto a étudié le lien entre les déclarations des enfants, "mes parents savent (ne savent pas) où je suis", et "j'ai (je n'ai pas) commis des actes de délinquance". Selon les écoles, la proportion de jeunes déclarant que "leurs parents ne savent jamais ou savent rarement avec qui ils se trouvent lorsqu’ils sortent", varie entre 19 % et 46 %. et "la force du lien entre la supervision parentale et la délinquance avec violence varie entre les écoles". La supervision parentale des jeunes, pour être efficace, doit donc être appuyée une modification de l’environnement scolaire.
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