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Enseignement français à l’étranger : les sénateurs s'inquiètent du niveau des bourses et de la faisabilité des réformes préconisées

Paru dans Scolaire, Culture le vendredi 21 octobre 2016.

La commission des finances du Sénat a auditionné jeudi 20 octobre Jean-Philippe Vachia, président de la 4é chambre de la  Cour des comptes, pour "la suite à donner à l’enquête" que l’institution de la rue Cambon vient de mener en visitant 25 établissements du réseau, de tous  les niveaux dans autant de pays, et  rencontrant plus de 500 acteurs (voir Touteduc ici)

Le réseau répond-il aux attentes pour assurer à la fois la formation des jeunes Français et le rayonnement culturel via notamment la formation pour de jeunes autochtones des pays où il est implanté ? L’ AEFE  a-t-elle les moyens pour se projeter en confiance  dans l’avenir autour de ses missions ? Les crédits ont diminué de 8% depuis 2012 et si cette évolution se poursuit, "la question de la fermeture de certains établissements se posera", d'autant que le réseau "est déséquilibré géographiquement" et qu'il est difficle de définir les priorités qui dépendent de plus de situations imprévues comme "en Chine, où une moindre expatriation est constatée depuis très récemment".

La sécurisation des établissements

La pérennisation du réseau nécessite la redéfinition du modèle économique au vu notamment de l’importance des financements immobiliers et de la sécurisation des établissements qui "va coûter très cher  et devenir un  sujet en soi". Christophe Bouchard, le directeur général de l’AEFE, estime toutefois que l’institution pourra y faire face à lcondition que soit maintenue la dotation budgétaire. 

Cette pérennisation pose aussi la question des améliorations "à apporter quant aux ressources humaines enseignantes" quand "un expatrié coûte environ deux fois plus cher à l’AEFE qu’un résident". Pour Jean-Philippe Vachia, il faut donc recruter davantage de résidents que d'expatriés, mais le sénateur PS Richard Yung est perplexe : comment conduire, politiquement et syndicalement, une telle réforme ?

Seuls 25 % des jeunes Français sont boursiers

De même le financement des études pose question : les bourses "vont évoluer à hauteur de 129 millions d’euros en 2019". C'est un point qui fait réagir les sénateurs représentant les Français de l’étranger qui, par la voix d'Olivier Cadic (UDI), les jugent "insuffisantes". Il s'interroge : "Répond-on à l’attente des Français alors que seuls 20% des enfants français à l’étranger sont scolarisés dans les écoles françaises et que parmi eux, seuls 25% ont des bourses, soit 7 à 8 % des enfants au total ?"

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