Droits des enfants : Solidarité laïque et la FSU s'inquiètent de la situation des réfugiés. Le Défenseur des droits lance une campagne
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 18 octobre 2016.
Solidarité laïque demande à Bernard Cazeneuvre de co-construire "avec les migrants et les associations impliquées" des solutions pour mettre à l'abri les enfants avant de "lancer les bulldozers" dans le camp de Calais où l'on compterait "près de 1 300 mineurs non accompagnés" qui "relèvent de la protection de l’enfance quelle que soit leur situation administrative et juridique et quelles que soient (les) négociations actuelles avec la Grande-Bretagne". En effet, "le démantèlement du camp accompagné par la fermeture des structures gérées par l’Etat, sans solution alternative, serait une erreur humanitaire", comme l'ont "bien démontré (...) les drames que nous avons connus du temps de Sangatte".
Pour sa part, la FSU s'adresse au Premier ministre pour constater "que les droits des mineurs étrangers sont de plus en plus souvent remis en cause notamment leur droit à l’éducation", en Europe et en France et lui demander de mettre "tout en œuvre pour scolariser les enfants et jeunes réfugiés, et plus généralement tous les mineurs étrangers qui se trouvent dans notre pays". La fédération lui propose de s'y investir.
Par ailleurs, le Défenseur des droits lance dans les grands titres de la presse quotidienne régionale et sur internet une campagne d'information sur l'accès aux droits. Y seront présentées quatre situations de la vie quotidienne dans lesquelles les droits d'une personne ne semblent pas respectés, notamment celle d'un enfant sourd face aux activités périscolaires.