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Communes d'Île-de-France : les PEDT sont, le plus souvent, "obligés", mais leur donnent un socle

Paru dans Scolaire, Périscolaire le jeudi 08 septembre 2016.

L'association des maires d’Île-de-France a réuni le mercredi 7 septembre à Paris quelques dizaines d'élus, administratifs et militants associatifs en charge des questions éducatives pour dresser un état des lieux de la réforme de l'école ciblé sur les rythmes scolaires, la réussite scolaire, le décrochage, le développement du numérique et l'inclusion scolaire. Une enquête de l'Amif, lancée à la fin de l'année scolaire passée, montre que, si les 1 300 communes entrées dans la réforme des rythmes pour 13 % d'entre elles en 2013, 81 % en 2014 et 6 % à la rentrée 2015 "ont pu bénéficier de moyens, il en manque tout de même au bout du compte". Chantal Brault  (commission éducation de l'Amif) ajoute :  dans plus de 90 % des cas, les PEDT signés  ont été "obligés", mais "on y a  tout de même gagné une vision, un socle qui organise aujourd'hui notre démarche".

La plupart des communes estiment que les dépenses vont croître en 2016-2017 en personnels (pour 75% d'entre elles), matériel (43%), restauration collective (26%), transports scolaires (10%). Seules 13 % d'entre elles n'envisagent pas de dépenses supplémentaires. En revanche, près de la moitié des communes envisage de rendre payantes les nouvelles activités périscolaires. Chantal Brault estime que ces inégalités vont s'ajouter à celles liées aux difficultés de recrutement d'animateurs "dans certaines communes rurales éloignées". Elle ajoute que "les Bafa ne sont pas les meilleurs des diplômes pour ces animations". Autre préoccupation, la sécurité: "on a Vigipirate, il faut des vidéos, on va le faire, mais on va trouver nos limites…".

Pour la sénatrice Françoise Cartron, la loi "ne fait que révéler des inégalités déjà existantes" tandis que les communes rurales ont valorisé leur patrimoine, leur identité locale: elle cite l’exemple dans les Landes d’un atelier d’échasses avec des exercices d’équilibre. Elle rappelle qu'une évaluation faite pour les CP dans le Nord fait apparaître les premiers bénéfices de la réforme (voir ToutEduc ici): les enseignants auraient au CP une avance de deux mois et "dans les quartiers", la violence aurait baissé. La salle fait remarquer "qu'il n’y a pas de contacts entre les ‘nouvelles activités’ et le scolaire", Antoine Destrés, Dasen au rectorat de Paris estime que dans la capitale, "après le bazar de 2013, les controverses ont cessé et les gens ne s’ignorent plus".

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