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Education à la sexualité : les réactions positives de la FSU, du SE-UNSA et de J-L Auduc

Paru dans Scolaire le samedi 18 juin 2016.

La FSU "se félicite" des préconisations du rapport relatif à l’Éducation à la sexualité que le Haut Conseil à l’Égalité a remis à la ministre de l’Éducation nationale et à la ministre chargée des Droits des femmes (voir ToutEduc ici). En effet, le rapport considère que la sexualité fait "partie intégrante de la construction de la personnalité" et que l'éducation à la sexualité ne doit pas avoir "pour seul objectif la prévention des risques, mais relever d'une approche globale et positive" et être "vecteur de citoyenneté, d'émancipation et d'égalité". La fédération syndicale apprécie de plus "la dimension interministérielle des préconisations" qui concernent aussi "les jeunes pris-es en charge par la Protection Judiciaire de la Jeunesse, l'accueil collectif en centres de loisirs, le monde du sport…" et "elle sera attentive à la manière dont le ministère de l’Éducation nationale s'emparera des recommandations du HCE".

Pour sa part, le SE-UNSA estime qu' "il y a urgence à adopter un plan national d'éducation à la sexualité" pour "lutter contre les stéréotypes, le sexisme et l'homophobie" et offrir "aux jeunes un espace d'information fiable, d'échange serein et sans jugement sur les sujets qui les préoccupent", mais "l'Ecole ne peut agir seule, c'est toute la société qui doit évoluer pour lever les tabous et lutter contre le sexisme et les discriminations liées à l'orientation sexuelle".

Pour sa part, Jean-Louis Auduc, co-auteur de "Sauvons les garçons !" et auteur de "La Fracture sexuée" se réjouit que le HCE "ait eu le courage d’interroger la mixité totale régnant souvent dans toutes les activités scolaires, notamment lors de séances d’éducation à la sexualité". Le rapport considère en effet que, "dans le but de favoriser une parole libre des filles et des garçons, des séances de travail en non-mixité peuvent souvent s’avérer utiles de manière complémentaire avec des temps mixtes. La non-mixité est alors pensée comme un des moyens pour aller vers une mixité filles-garçons promotrice de respect et d’égalité". Ce constat rejoint le sien, "des groupes d’apprentissages non-mixtes (...) doivent permettre de mieux adapter l’enseignement de certaines matières".

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