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"Redonner du sens, de la cohérence à tout ce qui a été fait" (N. Vallaud-Belkacem).

Paru dans Scolaire le mercredi 04 mai 2016.

"Entre une droite qui a sacrifié l’éducation et une gauche qui en a fait sa priorité, indéniablement oui, l’éducation est un marqueur de gauche", a déclaré Najat Vallaud-Belkacem, los d’une conférence de presse à l’issue des "Journées de la refondation de l’école de la République". "L’objet de ces deux journées n’était pas de tirer le bilan de ce nous avons fait depuis 2012, un quinquennat dure cinq ans et il nous reste un an pour agir. L’objet de ces journées était de redonner du sens, de la cohérence à tout ce qui a été fait pour continuer à mobiliser tous les acteurs qui portent nos réformes sur le terrain."

Revenant sur l’annonce du premier ministre sur la revalorisation de l’ISAE pour les enseignants du premier degré et son alignement sur celle des enseignants du second degré, la ministre l’a jugée "totalement légitime". "Ces enseignants du primaire ont été beaucoup sollicités depuis 2012, il était normal d’en tenir compte. Les missions qu’ils remplissent sont absolument fondamentales", a-t-elle souligné.

La rémunération mais pas seulement

Interrogée sur une revalorisation générale, Najat Vallaud-Belkacem a rappelé qu’un "travail est mené depuis plusieurs mois sur la condition enseignante". Elle a ajouté : "C’est un chantier principal. Nous travaillons actuellement avec les organisations syndicales pour repenser le parcours de carrière des enseignants, pour mieux reconnaître leur progression de carrière, leur engagement. Ils doivent être mieux valorisés, mieux soutenus, mieux accompagnés notamment par des inspections qui doivent davantage jouer un rôle d’accompagnement et de conseil. Tous les enseignants ont besoin d’un mieux-être qui passe par la rémunération mais pas seulement".

A propos de l’enseignement professionnel, la ministre a insisté sur les mesures qui vont entrer en vigueur à la rentrée prochaine : "Tout sera fait pour que l’on passe de l’orientation subie à l’orientation choisie. Les élèves qui entrent en seconde professionnelle auront un laps de temps, jusqu’aux vacances de la Toussaint, pour revoir leur orientation si la filière où ils sont ne leur convient pas. Ils pourront demander à changer d’orientation, y compris pour retourner dans l’enseignement général." Elle a rappelé "la création de 500 nouvelles filières spécifiquement sur les métiers d’avenir qui, toutes les enquêtes le montrent, vont manquer de main d’œuvre dans 10 ans", la création de 1000 postes dans l’enseignement professionnel, de 2000 places de plus par an en STS et "la mise en place de quotas pour mieux accueillir les bacheliers professionnels".

Sur la réforme du collège, Najat Vallaud-Belkacem a déclaré clairement qu’elle ne serait pas remise en cause et entrerait en vigueur à la rentrée prochaine. Reconnaissant qu’elle nécessite sans doute d’être "mieux accompagnée", elle se dit convaincue qu’au cours des journées sur la refondation "les cadres intermédiaires ont entendu un certain nombre de messages pour mieux répondre aux besoins des enseignants. Ces journées de réflexion, de travaux, de dialogues et d’échanges auront parfaitement mis en lumière pourquoi la réforme du collège s’impose."

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