H1N1: l'ANDEV dénonce le cafouillage et la diversité des attitudes des préfectures
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le lundi 14 décembre 2009.
L'ANDEV (l'association des directeurs de l'éducation des Villes) dénonce les incohérences de la gestion par les pouvoirs publics de la grippe H1N1 dans les écoles puisque telle préfecture ferme les classes les unes après les autres, dès que trois cas sont constatés, qu'ailleurs, "les maladies dites ordinaires se confondent avec les syndromes grippaux" et que l'on ferme "lorsque 20 % de l'effectif global est déclaré souffrant, sans constatation de grippe A avérée" et qu'ailleurs encore, "on ne ferme pas". Au total prévaut une "impression de cafouillage".
La situation est d'autant plus difficile à gérer pour les collectivités locales qu'elle est imprévisible, les parents, qui ne peuvent prendre 7 jours de congé, faisant pression pour empêcher les fermetures d'école, les enseignants, "qui n'ont pas été déclarés prioritaires dans la campagne de vaccination", prévenant tardivement de leurs absences et les personnels chargés de l'entretien des locaux étant débordés. De plus, l'ANDEV se désole de voir jeter des repas non consommés: ils ne peuvent être offerts aux plus démunis, la réglementation interdisant de sortir la nourriture des cantines!