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Enfants qui marchent ou parlent tôt : quel impact sur les capacités cognitives ultérieures ?

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture le vendredi 05 février 2016.

Les enfants qui marchent ou parlent précocement manifestent-ils davantage d'habiletés cognitives par la suite ? C'est la question analysée par deux chercheuses de l'université de Londres, dans une étude publiée par le site The Conversation le 4 février.

Celle-ci a été menée auprès d'une cohorte d'enfants âgés de huit ans, dont les aptitudes cognitives ont été évaluées, notamment par des tests de compréhension en lecture et de vocabulaire et une mesure de QI. Les étapes antérieures du développement moteur et langagier ont été identifiées par les parents, ce qui rend "leur précision discutable", admettent les chercheuses.

La marche offre des opportunités d'apprendre

Sur le plan moteur, la recherche n'établit pas de lien entre le fait de marcher précocement et de meilleures habiletés ultérieures, cognitives ou motrices. Cependant, cette activité offre des opportunités à l'enfant "d'en apprendre davantage sur le monde" et de perfectionner de nouvelles compétences. Avant la marche, ramper permet à l'enfant de se déplacer indépendamment des objets qu'ils aimeraient explorer, et aux adultes d'augmenter leurs "signaux sociaux" à son égard. Les enfants marcheurs, eux, "avec leur nouveau point de vue sur le monde, sont généralement plus socialement interactifs et plus efficaces pour partager les objets".

Les enfants accusant un retard tout à fait en mesure de le rattraper

Quant au langage, le développement précoce de la parole peut avoir un impact sur les capacités cognitives, mais qui reste faible. Dans le cadre d'autres études, des évaluations plus approfondies du vocabulaire à 18-20 mois ont montré que les aptitudes langagières à cet âge ne prédisent pas les compétences linguistiques ultérieures.

Ainsi, les enfants accusant un retard sont tout à fait en mesure de le rattraper ensuite. Et si une faible proportion d'entre eux continue à éprouver des difficultés, ces problèmes semblent davantage liés à des antécédents familiaux dans le domaine du langage qu'au fait d'avoir parlé tardivement.

L'étude est consultable ici (en anglais)

Diane Galbaud

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