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Médecine scolaire : les positions du SNMSU-UNSA et du SMEDEN-FO

Paru dans Scolaire le mercredi 11 novembre 2015.

Après la publication de l'arrêté "relatif à la périodicité et au contenu des visites médicales et de dépistage obligatoires" (voir ToutEduc ici), le SNMSU dénonce "une occasion ratée", "un projet de santé à l’École inachevé et inefficace". Le syndicat UNSA des médecins scolaires estime qu'il "entérine l’absence de complémentarité d’intervention des personnels dans le premier degré et de suivi coordonné des élèves". Il demande "comment le ministère de l’Éducation nationale compte réaliser les 800 000 bilans des enfants de 6 ans avec moins de 1 000 médecins de l’Éducation nationale". Certes l’arrêté prévoit que cette visite médicale peut être réalisée "par le médecin qui suit l’enfant quand les parents le souhaitent", mais "aucune concertation préalable n'a eu lieu avec ces médecins afin de s’assurer qu’ils soient en mesure de réaliser une visite médicale (...) qui comprend, en particulier, un dépistage des troubles spécifiques du langage et de l'apprentissage". Or "les derniers recueils de données de l’Éducation nationale témoignent déjà d’un recul alarmant des visites médicales réalisées à 6 ans avec une forte chute du dépistage des troubles des apprentissages".

Pour sa part, le SMEDEN, son homologue FO, met en garde le ministère, s'il "veut garder son corps de médecins à l’Education nationale (...), il doit améliorer l’attractivité financière de ce corps". Or il a fait le choix d'améliorer le régime indemnitaire via le RIFSEEP (régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel), lequel constitue, pour FO, "la négation de la notion de corps, de grade et des missions". De plus, le CIA (complément indemnitaire annuel) "va permettre d’indemniser les médecins qui auront fait des heures supplémentaires pour intervenir sur un secteur vacant du fait de l’insuffisance des effectifs" : "il n’y a là aucune revalorisation à proprement parler". Le syndicat reconnaît pourtant des "avancées indéniables" mais demande que "les discussions reprennent sur l’amélioration de la grille indiciaire".

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