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Les cantines, les menus de substitution, leurs déchets et un poulailler (Localtis - Mairie-Conseils)

Paru dans Scolaire le vendredi 04 septembre 2015.

Localtis (Caisse des Dépôts) propose un état des lieux très complet de la situation des cantines et des menus de substitution en cette rentrée, partiellement fondé sur les informations de ToutEduc à propos de la polémique qui oppose Yves Jégo et Gilles Platret (ici). Depuis le mois de juin, les annonces se succèdent. A Perpignan, les cantines ne serviront plus de "viande de substitution", mais les familles pourront s'inscrire à un menu végétarien. A Toulouse, un menu sans viande "alternatif au menu de base" sera proposé. A Pau, les familles se voient proposer trois formules, standard, végétarien ou "végétarien ponctuel". A Strasbourg, ville sous régime concordataire, les cantines proposent "jusqu'à quatre menus différents", standard, végétarien, halal  et sans porc. "Si elle trouve un prestataire adapté, la municipalité envisage aussi de proposer à l'avenir un menu casher."

Quant à Chalon-sur-Saône, "il n'y aura pas de menu de substitution... mais il n'y aura pas non plus beaucoup de porc dans les menus... du moins jusqu'aux vacances de la Toussaint. D'ici là, un seul menu contiendrait du porc (celui du 15 octobre), qui plus est en entrée." Une récente étude du Crédoc montre que 13% des enfants et adolescents arrivent tous les jours le ventre vide à l'école. Ils seraient 17% dans les écoles et établissements de REP et 22% dans ceux de REP +. (Localtis ici).

Des poules pour les déchets

Le site "Mairie-Conseils" détaille très précisément comment "les déchets de la cantine scolaire (sont) traités par les poules de l'école de Plourin-lès-Morlaix". Dans cette commune du Finistère (4 295 habitants), les cantines scolaires produisent 2 tonnes de déchets par an, le chargé de mission "prévention des déchets" a proposé la solution des poules "recycleuses" et les enseignants, "enthousiasmés", ont souhaité "monter le projet d’école autour du poulailler (...) Les enfants s’occupent de tout : ils ouvrent le poulailler le matin, nourrissent les poules, récoltent ce qui n’a pas été mangé pour le composter et le soir, ils rentrent les poules pour les mettre à l’abri. Les enfants qui récoltent des œufs, les rapportent chez eux. Les poules sont accueillies par des familles pendant les vacances." Le site détaille les coûts, 700 euros pour le poulailler, 150 pour le poulailler mobile (pendant les vacances) et 50 € par an pour 3 sacs de grain... (ici).

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