Archives » Actualité

ToutEduc met à la disposition de tous les internautes certains articles récents, les tribunes, et tous les articles publiés depuis plus d'un an...

Baccalauréat 2015 : les sujets de l'épreuve anticipée de français

Paru dans Scolaire le vendredi 19 juin 2015.

Les candidats au baccalauréat passaient, ce 19 juin, l'épreuve anticipée de français.

Dans les séries S et ES, ils avaient pour objet d'étude "le texte théâtral et sa représentation, du XVIIème siècle à nos jours", avec "le récit de Théramène" (Racine, Phèdre, Acte V, scène 6), la tirade de Marguerite qui accompagne la mort du roi à la fin du "Roi se meurt" d"Eugène Ionesco et un extrait du "Tigre bleu de l’Euphrate" de Laurent Gaudé, dans lequel Alexandre le Grand se prépare à mourir. Les candidats devaient comparer les choix adoptés par les auteurs pour évoquer la mort. Ils devaient ensuite, au choix, commenter le texte Laurent Gaudé, se demander "dans quelle mesure la mise en scène renforce l’émotion que suscite le texte théâtral" ou imaginer "la lettre qu’aurait pu adresser Ionesco à un metteur en scène de sa pièce" pour lui expliquer comment l’actrice doit jouer le rôle de Marguerite.

Les candidats de la série L avaient pour objet d’étude l' "écriture poétique et quête du sens, du Moyen Âge à nos jours" avec une fable de Jean-Pierre Claris de Florian évoquant la vie comme "un voyage", un poème de Lamartine ("Les Voiles") dans lequel il évoque ses enthousiasmes de jeunesse, dont il est revenu, un poème de Jean de La Ville de Mirmont dont les désirs sont "sur la terre" mais qui porte en lui "de grands départs inassouvis" et un texte de Jean-Michel Maulpoix (L’instinct de ciel) dans lequel il se décrit comme un voyageur assailli par le doute.

Ils devaient comparer "les conceptions du voyage qui s’expriment dans ces textes" et commenter le poème de Lamartine, ou se demander si la poésie est une invitation au voyage, ou imaginer le dialogue de deux lycéens : "l'un estime le voyage indispensable, l'autre lui oppose que l'on peut faire oeuvre poétique sans avoir voyagé."

Aux Antilles, les candidats des séries S et ES avaient le même objet d'étude que les candidats de métropole en L, mais avec un poème de Du Bellay, "Comme le marinier…", un poème de Charles Baudelaire, "Déjà !", un sonnet de Hérédia, "Les Conquérants", un poème de Cendrars, "Clair de Lune". Ils devaient se demander ce que "veulent exprimer les poètes à travers l’évocation de la mer" avant de commenter le poème de Du Bellay, ou se demander si la poésie "n’est qu’une célébration de la beauté du monde" ou écrire un poème en prose ou en vers libres "qui exprime les émotions et les pensées que vous inspire la mer".

Les candidats de la série L avaient le même objet d'étude, mais d'autres textes, un extrait de La Chanson de Roland, "La bataille", un poème de Hugo, "Le cimetière d’Eylau", un sonnet de Hérédia, "Soir de bataille" et un texte de Michaux, "Qui je fus" pour se demander "quels effets les poètes recherchent à travers les scènes de bataille du corpus" et de commenter le texte de Victor Hugo, ou de se demander si "l’Histoire est une source d’inspiration privilégiée par les poètes" ou de composer "un poème en prose ou en vers libres qui célèbre les exploits réels ou imaginaires d’un personnage historique".

Les candidats de la voie technologique avaient pour objet "le personnage de roman, du XVIIème siècle à nos jours", avec des extraits des Travailleurs de la mer de Hugo, du Lion de Kessel et de La peau de l’ours de Joy Sorman. Ils devaient se demander comment on peut définir les relations entre l’homme et l’animal, "étudier les moyens mis en oeuvre dans ces textes pour donner à l’animal la dimension d’un personnage romanesque" avant de commenter le texte de Victor Hugo, ou de se demander si un personnage non humain peut être un bon personnage de roman ou d'imaginer la suite du texte de Joy Sorman.

Leurs homologues des Antilles avaient eux aussi pour objet d'étude "Ecriture poétique et quête du sens", avec des poèmes d'Aloysius Bertrand (Gaspard de la nuit), d'Emile Verhaeren (Les villes tentaculaires précédées des Campagnes hallucinées), d'Apollinaire (Zone)  et de Cendrars (Ville-champignon) pour s'interroger sur la façon d'animer le tableau de la ville et sur les valeurs positives ou négatives qui lui sont associées et de commenter le texte d’Emile Verhaeren, ou de se demander si la poésie doit "plutôt peindre le monde ou exprimer les sentiments les plus intimes" et de décrire, "à la manière de l’un des poètes du corpus" mais "sans pour autant faire des vers", une ville "qui vous a particulièrement émerveillé ou que vous rêvez de visiter".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →