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Les recettes de l'Ontario contre l'échec scolaire et le décrochage (Journal de Montréal)

Paru dans Scolaire le samedi 09 mai 2015.

Le journal de Montréal se demande "pourquoi l’Ontario a réussi là où le Québec en arrache", et comment cette autre province canadienne a trouvé une recette pour lutter contre le décrochage scolaire: elle a rendu "l’école obligatoire jusqu’à 18 ans" ou jusqu’à l’obtention d’un diplôme, elle a créé "des programmes axés sur le marché du travail" et elle "a mis sur pied des équipes d’intervention dans chaque école" pour identifier et aider "les élèves à risque". Le programme a été lancé il y a un peu plus de 10 ans. Il a un coût, 12 582 $ par élève (9 300 €) contre 11 096 $ (8 100 €) au Québec.

Le quotidien détaille les mesures : la formation continue des enseignants est "obligatoire dans les écoles où les résultats sont en dessous de la moyenne provinciale (...) Pour aider les jeunes à savoir ce qu’ils veulent faire dans la vie, des programmes axés sur le marché du travail ont été créés, accompagnés d’une multitude de stages en entreprise, qui comptent pour l’obtention du diplôme d’études secondaires". Un adolescent de 16 ou 17 ans qui décroche "sera suivi par un travailleur social, alors que les plus jeunes et leurs parents peuvent être traînés devant les tribunaux (...)". Autre mesure phare, "tous les enfants de quatre et cinq ans fréquentent la maternelle à temps plein, où le programme d’apprentissage est beaucoup plus poussé qu’au Québec. La majorité des élèves qui entament la première année (le CP en France, ndlr) savent déjà lire."

"Se vider le coeur"

Dans chaque établissement du second degré, un "enseignant de la réussite" se consacre à plein temps aux élèves en difficulté. Au redoublement a été substituée la possibilité "de reprendre seulement les parties de cours qui ont été échouées", l'année scolaire est organisée en deux semestres, et "un élève peut reprendre deux cours manqués" sur un semestre, selon des formules variables d'un établissement à l'autre.

La formule varie d’un endroit à l’autre. Dans une école que cite le journal, ces cours servent d’abord à créer des liens avec des jeunes qui sont en rupture avec l’école : "Si on ne s’occupe pas des problèmes qui les ont menés là, ça ne marchera pas. On donne aux jeunes une chance de se vider le cœur avant de commencer à travailler. Parfois, pendant le premier mois, c’est tout ce qu’on fait. On ne touche pas à un seul livre. L’idée, ce n’est pas de s’occuper uniquement des problèmes académiques», explique une enseignante. Par ailleurs, les élèves qui sont un peu limite "peuvent, pendant une journée, faire du rattrapage, refaire des travaux ou des devoirs, ce qui leur permet d’augmenter leurs notes".

Mais l'Ontario est secoué par une autre tempête, les nouveaux programmes d'éducation sexuelle qui ont été dévoilés au mois de février et doivent s'appliquer à la rentrée (voir ToutEduc ici), et qui continuent de déchaîner les passions.

Le Journal de Montréal ici

 

 

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