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François Hollande détaille les engagements en faveur de l'apprentissage

Paru dans Scolaire, Orientation le jeudi 30 avril 2015.

500 000 apprentis d'ici 2017 dont 10 000 employés par l'État, remboursement du salaire et des cotisations pour l'embauche d'un apprenti mineur la première année, hébergement dans les CFA... En visite à Brest dans un lycée et un centre de formation d'apprentis ce jeudi 30 avril 2015, François Hollande a détaillé les mesures qu'il a prises en faveur de l'apprentissage, déjà évoquées lors de son entretien au Supplément le 19 avril (article ici).

"C'est une voie d'excellence et nous nous sommes fixé un objectif: 500 000 apprentis en France d'ici 2017", a déclaré le chef de l'État, précisant qu'il y en avait 430 000 aujourd'hui, un nombre en baisse ces dernières années. "Il faut que nous puissions ouvrir à 70 000 jeunes, chaque année, de plus la voie de l'apprentissage", a-t-il calculé. Comment? Tout d'abord en montrant l'exemple. "L'État s'est donné pour objectif 10 000 apprentis accueillis d'ici 2017", a martelé François Hollande. Il y en a aujourd'hui 4000 selon lui. Le président compte également lier davantage l'Éducation nationale à l'apprentissage: il s'engage à relever de "40 000 à 60 000 les offres d'apprentissages dans les établissements de l'Éducation nationale".

Inciter les entreprises à l'apprentissage

Le chef de l'État a surtout décliné tout un ensemble de nouvelles mesures visant à inciter les entreprises à embaucher des apprentis. À partir du 1er juillet 2015, "les petites entreprises qui emploieront un apprenti de moins de 18 ans en première année n'auront rien à débourser du tout", a-t-il expliqué, "ni salaire, ni cotisations sociales". Cette mesure s'ajoute aux dispositifs déjà existants, le versement d'une aide de 1000 euros pour l'embauche d'un apprenti dans une TPE de moins de 11 salariés et un crédit d'impôt de 1600 euros pour la première année de formation. 

En outre, François Hollande souhaite que "des professionnels, c'est-à-dire les acteurs économiques, les chefs d'entreprise, puissent être associés à la définition des formations". Le but, selon lui, n'est pas de contraindre les entreprises "à s'engager sur un emploi, parce qu'on sait que c'est difficile, mais on leur demande de s'engager pour l'accueil des jeunes en entreprise". 

Enfin, le chef de l'État a demandé à ce que les CFA soient davantage dotés, notamment de manière à pouvoir héberger des jeunes qui ne font pas leur apprentissage dans leur ville de résidence. Il a par ailleurs annoncé la participation de la France à l'Olympiade des métiers de 2019.

Clothilde Mraffko

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