Socle commun : constitution d'une plateforme informelle des organisations "réformistes"
Paru dans Scolaire le lundi 16 mars 2015.
A l'occasion de l'examen par le Conseil supérieur de l'éducation le 12 mars du projet de socle commun s'est constituée une plateforme informelle des organisations réformistes, membres ou non du CSE, "pour que réussisse le socle commun !". Sont signataires d'un appel commun la CFDT, le SGEN-CFDT et la FEP-CFDT, le SE et l'UNSA-Education, le CRAP-Cahiers pédagogiques, Education & Devenir, la FAGE, la FCPE, la Ligue de l’enseignement et UNL qui "souhaitent" que soit "enfin" mis "concrètement" en oeuvre le socle commun, "après dix ans d’existence chaotique".
Les organisations estiment que "le texte proposé par le Conseil supérieur des programmes, dans sa version la plus récente, n’est pas entièrement satisfaisant", faisant "encore trop référence à un élève idéal", mais "s’il s’articule avec des programmes rénovés (...), il s’agit d’une avancée" qu'elles approuvent.
Elles rappellent toutefois qu'elles attendent les décisions sur l’évaluation qui doivent, estiment-elles, être fondées sur "les principes définis par le CSP" (le Conseil supérieur des programmes) : "pas de compensation entre domaines, distinction entre évaluations intermédiaires avant tout formatives et validation finale, transformation radicale du DNB" (le brevet, ndlr). Elles ajoutent que "l’introduction d’une épreuve orale à partir d’un travail mené par l’élève dans le cadre des enseignements dits complémentaires et mettant en jeu au moins deux disciplines" constituerait un "encouragement à un changement de pratiques".