Territoires : Paris et les REP, Belfort et les Francas, les PEDT et le SEP, la Corse et ses formateurs bilingues
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 24 novembre 2014.
PARIS. Anne Hidalgo "salue l’évolution de la méthode utilisée" pour la refonte de la carte de l’éducation prioritaire à Paris. La maire de la capitale estime que "la proposition initiale aboutissait à des incohérences", mais que la nouvelle géographie de l’éducation prioritaire est à présent "en phase avec celle de la politique de la ville (...) et concentrée sur les quartiers populaires". Au total, 214 écoles seront en éducation prioritaire à la rentrée 2015 (contre 215 précédemment) et celles "où des difficultés particulières sont identifiées" mais qui sont hors éducation prioritaire feront l’objet "de mesures spécifiques de soutien". Par ailleurs 29 collèges sont classés REP, soit 3 de moins que précédemment.
La section parisienne du SNUIPP reconnaît pour sa part "de nouvelles avancées", mais annonce que "la mobilisation continue dans certains secteurs" puisque "les demandes de plus d’une vingtaine d’écoles ne sont toujours pas prises en compte dans les nouvelles propositions". Le syndicat rappelle que "les décisions définitives ne seront prises qu’après le comité technique académique du 11 décembre.
FRANCAS. La Ville de Belfort "a décidé de rompre brutalement et unilatéralement la convention qui la liait aux Francas", indique le mouvement d'éducation populaire qui fait valoir que la nouvelle municipalité met fin à "plus de 40 années d'histoire commune" et que la ville s'est appuyée sur cette association "pour développer toutes les activités d'animation auprès des familles belfortaines".
RYTHMES. Le SEP (le syndicat UNSA de l'éducation populaire) se félicite de voir que les aides aux communes qui seront versées via le fonds d’amorçage pour la réforme des rythmes éducatifs ne seront reconduites pour 2015-2016 que si les Villes s'engagent dans un PEDT (projet éducatif de territoire) "alors que depuis 2 ans ces aides ont été indifféremment versés à tous les communes dotées d’une école, quel que soit l’effort mis en œuvre en contre partie pour proposer un réel temps périscolaire éducatif".
Mais le syndicat demande que les personnels de J & S soient consultés "dans l’hypothèse d’une prochaine circulaire traitant de critères de qualité éducative des accueils périscolaires" et s'inquiète des moyens qui pourront être mobilisés "pour accompagner les élus dans la construction de ces projets".
CORSE. Le recteur de Corse négocie actuellement avec la CTC (Collectivité territoriale de Corse) la future prise en charge des formateurs des enseignants de l'île. En effet, lorsque ceux-ci, une bonne vingtaine d'ETP, auront formé la totalité des professeurs des écoles au bilinguisme, il faudra bien leur trouver une autre mission. C'était là, selon Corse Net Info, un point de blocage qui est en passe d'être levé.
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