Les controverses de Descartes opposeront cette anné, sur le thème "Apprendre à lire", Roland Goigoux (ESPE d’Auvergne) et Alain Bentolila (Paris-V), sur "le socle commun", Philippe Meirieu (sciences de l’éducation) et Jean-Michel Blanquer (ancien directeur général de la DGESCO), sur "le numérique et la mémoire", Bruno Falissard (INSERM) et Boris Cyrulnick (neuropsychiatre) et sur "l’École à l’ère du numérique", François Taddei (INSERM) et Denis Kambouchner (Paris-I).
Eric Charbonnier (OCDE) assurera la synthèse
Le programme ici
La Fondation de France organise un colloque pour échanger et analyser les pratiques pédagogiques et éducatives qui se sont avérées efficaces pour réduire les ruptures scolaires.
Acteurs de terrain et experts sont invités à débattre afin d'évaluer si certaines de ces pratiques peuvent contribuer à transformer le collège: quels modes d'organisation sont susceptibles de permettre à ces derniers d'y parvenir, à quelles conditions l’outil culturel favorise-t-il la réussite des collégiens... ?
La Fondation proposera également un état des lieux des actions qui ont été soutenues dans le cadre de l'appel à projets qu'elle finance depuis 5 ans en partenariat avec le Ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, pour accompagner les équipes éducatives qui ambitionnent de favoriser la réussite de tous les collégiens.
Témoignages de collégiens (vidéo) et de représentants de collèges permettront de confronter les enseignements de terrain à des avis de spécialistes parmi lesquels figurent des membres du comité Éducation de la Fondation de France, Michel Develay, professeur émérite de l'université Lyon 2 et Annie Hugon, ex correspondante académique recherche innovation expérimentation, Serge Boimare, psychopédagogue, Frédérique Weixler, chef du département recherche-développement, innovation et expérimentation au ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Afsata Kaboré Paré, maître de conférences en Sciences de l’éducation à l'université Koudougou (Burkina Faso), Anne Mac Gachey, inspectrice au HMIE (Her Majesty’s Inspectorate of Education) à Edimbourg (Écosse), Romuald Normand, professeur de sociologie, du laboratoire Société, acteurs et gouvernement en Europe (SAGE) de l'université de Strasbourg, Solveig Oudet, maître de conférences en Sciences de l’éducation à l'université Paris Ouest Nanterre et Alain Kerlan, philosophe et directeur de l'Institut des Sciences et des pratiques d'éducation et de formation à l'université Lyon 2.
La ministre de l'Education nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche, Najat Vallaud-Belkacem, introduira la journée d'échanges.
Cette journée doctorale organisée à la Sorbonne par le réseau thématique Jeunesse de l'Association française de sociologie, sera l'occasion de communications sur les jeunes filles roumaines, sur les adolescent-e-s et les rapports de domination, sur les usages de l'Internet par les publics jeunes, sur la santé mentale des jeunes lycéens, sur les pratiques artistiques dans les dispositifs d'insertion, sur l'engagement associatif, sur les politiques publiques...
Contact : afs.jeunesse@gmail.com, le site ici
Le Centre de philosophie contemporaine de la Sorbonne, l'ESPE de Paris et la revue Skhole.fr organisent le 8 novembre une journée de débats sur le thème "L'école peut-elle être juste ?", ce qui revient à se demander si un système éducatif doit garantir à tous le même accès au savoir ou distribuer l’instruction de manière proportionnelle aux capacités et aux talents. Doivent notamment intervenir Jean-Pierre Terrail (université de Versailles), Nathalie Bulle (CNRS), Patrick Savidan (Poitiers), Eirick Prairat (université de Lorraine), Philippe Foray (université de Saint Etienne) et Séverine Dépoilly (ESPE de Paris).
Le programme ici
Ces deux journées organisées par l'Ecole nationale de la PJJ avec CANOPE et et l’université de Cergy-Pontoise, "autour du décrochage et du raccrochage scolaires" seront l'occasion de s'interroger sur cet "objet complexe, protéiforme et plurifactoriel que constitue le décrochage scolaire"
Le site de Canopé ici
La fédération internationale des CEMEA (centre d’entraînement aux méthodes d’éducation active) organise un séminaire international sur "les mécanismes et conséquences de la marchandisation de l’éducation" et sur les "responsabilités des Etats et des sociétés civiles" à Namur, avec une journée ouverte le 4 à Bruxelles. Ce séminaire doit produire un manifeste qui sera "le point de départ" d'une action internationale.
Les organisateurs rappellent que le secteur de l'éducation représente quelque 2000 milliards de dollars, "soit le vingtième du PIB mondial" : "Des groupes financiers puissants s’intéressent de très près à ce marché potentiel" et le processus de la marchandisation "revêt des formes différentes" de "Paris à Bamako en passant par Montevidéo".
La FICEMEA entend questionner le sujet "sous l’angle de 4 thématiques : l’enseignement obligatoire et non obligatoire, les loisirs éducatifs, l’éducation culturelle et l’éducation par et aux médias". Elle condamne ces évolutions "au niveau mondial" et compte s'associer à "d'autres mouvements et organisations actifs dans le champ de l’éducation en Europe et dans le monde" pour "réfléchir aux résistances et alternatives possibles".
Le contact en France, Sonia Chebbi : 01 53 26 24 61 ou sonia.chebbi@cemea.asso.fr
Le site de la FICEMEA ici
Le Girsef, groupe de recherche pluridisciplinaire (sociologie, psychologie, sciences de l'éducation) fondé au sein de l'Université catholique de Louvain en Belgique, organise un colloque "L’ École bientôt hors-jeu ? ... quand s’éloigne la promesse d’une École émancipatrice". Le Girsef a choisi de replacer l’École dans l’histoire et la société, avec comme objectifs d'identifier certains enjeux fondamentaux que masque l’amoncellement d’enjeux particuliers, et inviter à imaginer, sans nostalgie, de nouvelles perspectives pour une éducation émancipatrice déclinée au présent. "Ce colloque veut essayer de poser de 'bonnes' questions" Il se compose de deux séances plénières (diagnostique et prospective) et de cinq ateliers parallèles sur les savoirs, l’apprentissage, les parcours scolaires, les professionnels et le programme institutionnel.
Le programme détaillé (ici)
