"La main à la pâte fête ses 20 ans", avec le mardi 9 juin après-midi, une séance spéciale de l'Académie des sciences, le mercredi 10 au matin, un colloque international sur "L'avenir de l'éducation à la science dans un monde qui change" (à la fondation Simone et Cino del Duca) et l'après-midi la présentation d'initiatives enseignantes (à la Sorbonne)
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La 20e édition de ce colloque annuel qui a pour vocation de réunir acteurs de terrain, décideurs publics, représentants économiques et associatifs, responsables syndicaux, chercheurs, universitaires et étudiants, se déroulera au Centre régional Vincent Merle/Aquitaine Cap Métiers, à côté de Bordeaux. Les organisateurs ont choisi de "faire la vie dure" durant deux jours aux idées reçues qui ont encore "une belle espérance de vie" dans les domaines de l'éducation, de la formation et de l’orientation. Il s'agira de "pourfendre", en les discutant "sur le fond", des clichés aussi tenaces qu'"éducation impossible à réformer, gabegie financière des fonds de la formation professionnelle, inefficacité de l’orientation, clientélisme des politiques territoriales, 'pifométrie' de la prospective..."
En plus d'ateliers organisés la seconde journée, tables rondes et débats seront consacrés à des questions telles que "peut-on réformer l’éducation?", "où va l’argent de la formation?", "a-t-on perdu le sens de l’orientation?". Parmi les intervenants: Éric Verdier, directeur de recherche CNRS, du laboratoire d’économie et de sociologie du travail (LEST) de l'université Aix-Marseille, François Dubet, sociologue, directeur d'études à l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Jean-Louis Nembrini, ancien directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) au ministère de l’Éducation nationale.
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