L'opération "pièces jaunes" est reconduite cette année par la fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France. L'Education nationale en est partenaire.
Une circulaire publiée au BO en définit les modalités et les finalités. Cette "démarche pédagogique d'éducation à la citoyenneté et de découverte de l'hôpital" constitue "une occasion privilégiée d'aborder de manière concrète les notions de fraternité et de solidarité". La Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France adressera un courrier à toutes les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat pour informer les enseignants de l'opération et leur proposer d'y participer. Ces derniers pourront s'inscrire par le biais du coupon réponse ou par internet à l'adresse www.piecesjaunes.fr dès début décembre.
Organisée à destination des "collégiens, lycéens, étudiants, parents" par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris
Avec des ateliers thématiques, un speed dating des métiers, des tests et des conseils individuels, mais aussi, annonce l'organisateur, une ambiance ludique, des sièges de massage et un défilé de mode bio et équitable.
Le site
La journée d'étude, traditionnellement organisée par Education & Devenir au Sénat un lundi est organisée un samedi à la mairie du 12ème, comme le concours des CEMEA, du Crap-Cahiers pédagogiques, de la FCPE, de la PEEP et de la Ligue de l'enseignement
Les principaux intervenants sont Bernard Toulemonde, ancien recteur, ancien directeur d'administration centrale, Jean Paul Blachy président du conseil régional de Champagne Ardennes, Alain Blanchard, vice président du conseil général de l’Oise, Yves Fournel, adjoint au maire de Lyon et président du réseau français des villes éducatrices, Yves Dutercq (université de Nantes), et Jean Charles Ringard directeur des services d’éducation de la région Pays de la Loire
La journée part du constat que la France est attachée à un service public unique de l’éducation au travers d’un ministère un et indivisible [mais] tout le "périphérique" est passé aux collectivités territoriales "qui commencent à refuser de n’être que des bailleurs de fonds". De plus l’autonomie des établissements ne suppose-t-elle pas l'autonomie des élèves dont l'épanouissement "passe par la reconnaissance et la prise en compte de la diversité de chacun au sein de son environnement spécifique". Or les collectivités territoriales semblent les mieux placées pour connaître ces spécificités.
Pour poser la question autrement, "l’unité du service public est-elle mise en cause par l’autonomie de l’établissement ou, a contrario, est-ce un moyen que l’Etat a trouvé pour être représenté à l’échelon local"?